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Ukraine : Qu’en est-il ce vendredi ?

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Tôt ce matin, Interpol a fait une annonce.

L’agence internationale basée à Lyon, dans un communiqué a informé que, les autorités ukrainiennes souhaitait qu’une « notice rouge » leur soit délivrée. La notice rouge est une demande d’arrestation à des fins d’extradition, émise à la demande d’un pays membre d’Interpol et diffusée dans les 190 pays membres.

Le gouvernement ukrainien a, de ce fait, demandé à Interpol de délivrer un mandat d’arrêt international à l’encontre du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch pour « abus de pouvoir et meurtre », a annoncé vendredi l’agence internationale basée à Lyon dans un communiqué.

La demande, reçue mercredi, est actuellement étudiée l’agence.

Tôt dans la matinée également, Les jeux Paralympiques se sont ouvert à Sotchi, faisant suite aux jeux valides, mais c’est dans une ambiance oppressée par le conflit Ukrainien que les athlètes défendront leurs couleurs. On y attend d’ailleurs Vladimir Poutine dans la soirée, où le président russe doit assister à la cérémonie d’ouverture de cette onzième édition des jeux paralympiques d’hiver. La France boycottera cet événement, puisque considérant la situation en Ukraine pro préoccupante pour quitter son poste, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, n’ira pas à Sotchi, ni aucun représentant politique français..

Plusieurs autres nations ont d’ailleurs suivi, notamment les Etats-Unis, qui ont déclaré qu’aucun représentant de la présidence ne serait présent. La Grande-Bretagne a, peu après, annoncé une sanction similaire par l’intermédiaire d’un post sur le compte twitter de David Cameron « A cause de la gravité de la situation en Ukraine, William Hague et moi-même croyons que ce ne serait pas bien que les ministres du Royaume-Uni assistent aux Paralympiques de Sotchi », ce à quoi son porte-parole a ajouté « La souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine ont été violées et cela ne peut pas être la manière de conduire les affaires internationales ».

Des déclarations qui ont provoqué de vives réactions de Vladimir Poutine. « Je pense que ce serait le comble du cynisme que la tenue des jeux Paralympiques soit menacée ».

Les athlètes ukrainiens quant à eux avaient déclaré mardi qu’ils renonceraient à leur participation si la Russie ne retire pas ses troupes du pays. « Nous boycotterons, en dépit d’années de préparation, nous ne pouvons participer à des jeux organisés par un pays qui a envahi notre pays », a déclaré Natalia Garatch.

La top model Natalia Vodianova, ambassadrice de Sotchi et porteuse de la flamme dans le relais paralympique, a pour sa part déclaré « avoir honte de continuer à promouvoir les Paralympiques et de défendre leur importance », en pleine crise. Elle note également sur les réseaux sociaux qu’on assiste a un fait historique mais « décalé », car d’habitude, les nations font l’impasse sur les guerres et autres conflits le temps d’événements tels que les Jeux.

 

Natalia Vodianova

Natalia Vodianova

Les Jeux Paralympiques, qui il y a 4 ans, à Londres, faisait la une des journaux télévisés,  sont aujourd’hui, totalement éclipsés par l’invasion de la Crimée par l’armée russe.

Dans l’affaire de la Crimée, qui avait hier demandé à Vladimir Poutine, son rattachement à la Russie, jeudi soir un entretien téléphonique d’une heure a eu lieu entre les présidents américain et russe. Barack Obama y aurait justifiées les nouvelles sanctions économiques et diplomatiques contre Moscou annoncées par les Occidentaux. « Le président Obama a insisté sur le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce qui nous a conduit à prendre des mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens », a indiqué la Maison Blanche.

D’après le Kremlin, M. Poutine aurait, de son côté, rappelé au président américain l’importance des relations américano-russes faisant valoir qu’elles « ne devraient pas être sacrifiées par des problèmes internationaux isolés, bien qu’extrêmement importants ».

Quant à John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, , interpelé par la presse, a une nouvelle fois, vivement condamné la demande du parlement de Crimée de rattachement à la Russie. « La Crimée est une partie de l’Ukraine, la Crimée est l’Ukraine », a-t-il ponctué d’un point final, à Rome avant une conférence internationale sur la Libye.

Ecoutez Ioulia Timochenko, l’ex-Première ministre du pays libérée après deux ans en prison, qui condamne le référendum prévu le 16 mars où les électeurs de la Crimée devront choisir entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée:
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=Ou7rRIDYsik]

Sur place, depuis le 28 février, que la Crimée est contrôlée par des forces russes, les quelques 40 observateurs envoyés l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont dû rebrousser chemin après avoir été empêchés par des hommes armés d’entrer dans la république autonome ukrainienne. Faisant suite à une nouvelle rencontre infructueuse du Conseil de sécurité de l’ONU à New York jeudi soir, la Maison Blanche a exhorté Moscou de faciliter l’entrée d’observateurs internationaux en Crimée, tout en dénonçant le référendum.

En effet, les Occidentaux ont très mal accueilli la demande de rattachement de la péninsule à Moscou. C’est « un sérieux pas dans la mauvaise direction », a commenté le Premier ministre britannique David Cameron.

Alors que Kiev a lancé la procédure de dissolution du Parlement local de Crimée, Washington et Bruxelles ont été plus précis sur les sanctions envisagées contre la Russie.

M. Obama, engagé dans la plus grave épreuve de force avec Moscou depuis la chute de l’URSS, a ordonné des restrictions de visas pour « un certain nombre de responsables et d’individus », tenus pour « responsables ou complices de menacer la souveraineté de l’Ukraine ». Le président américain a également autorisé des gels d’avoirs, visant potentiellement des responsables russes et ukrainiens.

De toute part, un ultimatum a été lancé à la Russie : La désescalade ou des sanctions plus sévères.

En ce qui concerne l’UE, pour accroître la pression, les 28 se sont accordés sur une stratégie progressive. Tout d’abord, l’application de premières sanctions à l’impact très limité: la suspension des négociations sur la libéralisation des visas et d’un nouvel accord de coopération Russie-UE, deux initiatives au point mort depuis plusieurs mois. Si pas de résultats rapides, l’UE « décidera de mesures additionnelles visant des responsables ou des entreprises russes, tel que des restrictions de visas, des gels d’avoirs ou l’annulation du prochain sommet UE-Russie, prévu en juin à Sotchi.

Enfin, ces derniers ont mis en garde contre « toute autre tentative de la Russie pour déstabiliser davantage » l’Ukraine promettant des « conséquences graves et étendues » pour les relations entre l’Europe et la Russie.

La Crimée poursuivait vendredi 7 mars son cavalier seul vers un rattachement à la Russie, synonyme de partition de l’Ukraine, au plus fort des tensions diplomatiques entre Russes et Occidentaux qui ont lancé une série de sanctions contre Moscou, écoutez les témoignages des manifestants à Kiev ce vendredi.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=3MsJ89Q703g]

Plus d’informations sur le sujet très prochainement…

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