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Municipales : déroute des socialistes et remaniement en vue

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Après la grosse défaite des socialistes aux municipales, le président de la république est pressé de toute part, à droite comme à gauche, de changer de gouvernement mais aussi de politique. Le désaveu est sanglant pour François Hollande qui paye cher son échec à inverser la courbe du chômage avec un nombre de 3,34 millions de chômeurs.

Au pouvoir depuis mai 2012, le chef de l’État à l’impopularité record, doit intervenir ce lundi pour remanier le gouvernement. Il pourrait s’exprimer à tout moment. 4 courants du parti socialiste ont demandé une « réorientation » de la politique menée par le gouvernement. Il exclut cependant un changement de cap économique et social.

L’exécutif a fait savoir qu’il ne bougerait pas sur les deux réformes phares du quinquennat : le pacte de responsabilité et les 50 milliard d’économies qu’il entend réaliser d’ici 2017 dans les dépenses publiques.

En perdant au moins 155 villes de plus de 9000 habitants, dont certaines symboliques comme Toulouse, Quimper, Limoges ou Belfort qui étaient à gauche depuis un siècle, le parti socialiste permet à la droite de se refaire une santé, abandonnant son statut de premier pouvoir local. Plusieurs membres du gouvernement ont perdu leur place de maire (ex : Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances).

Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a triomphé toute la soirée de dimanche en évoquant la « vague bleue ». François Fillion, de son côté, explique que « la France gronde et accuse Hollande. »

Tandis que Marine Le Pen a salué une « nouvelle étape » dans l’histoire du Front National qui gagne 14 mairies, ses partisans se réjouissent, c’est une victoire, une première pour ce parti depuis sa création en 1971.

Le changement de Premier ministre paraît inévitable. Le président de Libération, Fabrice Rousselot écrit :

        « le remaniement est incontournable, tandis que le chef de l’État doit trancher rapidement sur l’avenir de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre. »

Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui rencontrait François Hollande, ce matin à 10h, a réagit :

        « les électeurs ont exprimé une vive attente…et parfois de la colère. Il s’agit bien d’une défait électorale et nationale pour le gouvernement. »

Le chef des sénateurs socialistes, François Rebsamen, s’est lui aussi exprimé :

        « c’est un jour de tristesse pour tout les socialistes. »

Petite consolation pour les socialistes Anne Hidalgo, candidate PS a été élu à Paris, première femme maire de la capitale. Jean-Marc Ayrault se retrouve sur la sellette mais Ségolène Royal  rentrera sans doute dans ce nouveau gouvernement. Elle se rend disponible et répond aux journalistes en appelant :

       « à prendre très au sérieux cet avertissement très sévère. » et en demandant à « parler un peu moins de remaniement et un peu plus de ce que les français attendent, c’est à dire l’amélioration de la vie quotidienne. »

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