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Paris : la police veut interdire une manifestation pro-palestinienne samedi

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Trois jours après des incartades inquiétantes avec pour théâtre la devanture de deux synagogues parisiennes, la préfecture de police de Paris a engagé une procédure pour interdire une manifestation de soutien à Gaza prévue samedi à Paris. Cette décision a été motivée « au vu des risques graves de trouble à l’ordre public qu’engendrerait » cette manifestation « dans un contexte de tension accrue », précise la préfecture. Dimanche, des écarts de conduite ont eu lieu devant deux synagogues, dont l’une située rue de la Roquette dans le 11e arrondissement parisien, à la fin d’une manifestation pro-palestinienne ayant rassemblé 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.

Des échauffourées avaient éclaté entre un certain nombre de manifestants qui s’étaient rendus à proximité de cette synagogue, et des membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Des CRS avaient dû être dépêchés sur place pour y mettre un terme. Huit personnes avaient été interpellées. Réagissant fermement, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, évoquant des « débordements intolérables », avait demandé lundi aux préfets de « redoubler de vigilance » et d’interdire, le cas échéant, des manifestations là où des risques avérés de trouble à l’ordre public étaient susceptibles d’éclore.

Des violents affrontements éclatent rue de la Roquette

Les organisateurs de la manifestation prévue initialement samedi au départ du quartier populaire parisien de Barbès et en direction de l’Opéra Garnier sont les mêmes que ceux qui avaient oragnisé le rassemblement de dimanche, le « Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et une dizaine d’associations et collectifs », selon une source proche du dossier. Mardi soir, un homme de 23 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour « rébellion » lors d’un contrôle de police qui avait dégénéré après cette manifestation. Quatre autres personnes doivent être jugées ultérieurement en correctionnelle pour « violences sur les forces de l’ordre » ou « rébellion » après les empoignades ayant terni ce défilé, selon une source judiciaire.

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