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Les japonais relancent des réacteurs nucléaires alors que Fukushima est touché par un nouvel incident !

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Alors que dans le Sud-Ouest du Japon, les élus municipaux prennent la décision très largement majoritaire de remettre en route deux réacteurs de la cité (Sendai 1 et 2), dans la région de Fukushima, l’inquiétude demeure après que Tepco (organisme gérant la centrale) est fait part de dégradations dues à un énorme coup de vent. La population japonaise est fortement opposée à la reprise du nucléaire dans leur pays depuis qu’ils ont subis les effets du tsunami en mars 2011. Trois ans après, la blessure reste ouverte et les autorités ne comptent pas employer d’antiseptique, à l’image de ces conseillers municipaux qui vont à l’encontre de l’opinion en réactivant les installations nucléaires.

Alors que le monde se dirige plutôt vers une économie verte, le Japon va dans l’autre sens. Greenpeace, célèbre ONG en lutte contre ceux qui dégradent la nature, a fait savoir sa position estimant que le peuple japonais n’avait pas été assez informé, que cette décision est opposé au point de vue des habitants et que les décideurs dans cette affaire ne prennent pas leur responsabilité en niant les préoccupations des habitants. En septembre, au moins 16 000 personnes se sont mobilisées et ont envahi les rues de Tokyo pour manifester leur mécontentement.

Mardi, un violent coup de vent a percé la coque protectrice du réacteur 1 de Fukushima. Les portes-paroles de Tepco ont fait savoir que la radioactivité n’avait pas évoluée :

     « L’incident s’est produit alors qu’une grue était en mouvement : un trou carré d’environ 30 centimètres de côté avait été percé pour les travaux mais à cause d’une rafale qui a engendré un mouvement inattendu d’un engin au bout d’une grue, le trou a été élargi à 1 mètre sur 2. Les mesures de poussières et autres sur le site n’ont pas signalé de changement de niveau de radioactivité ».

Les équipes sur place au moment du coup de vent ont été surprises. C’est le réacteur numéro 1, celui dont le cœur a fondu en 2011 qui a subit la rafale. Les travailleurs sur place sont entrain de démonter le toit provisoire installé après l’accident. Un travail délicat à cause des substances radioactives retenues à l’intérieur qui pourraient s’en échapper si des mesures de précautions ne sont pas mises en place. Mardi matin, lorsque l’incident s’est produit, les employés étaient entrain d’injecter un produit à l’intérieur du réacteur dont la propriété est de fixer les particules radioactives. Le démontage intégral est prévu mais prendra du retard, il devrait commencer en mars 2015, si d’ici là aucun incident climatique ne vient perturber les travaux en cours.

Le 11 mars 2011, les réacteurs 1, 2, 3 et 4 étaient frappés par le tsunami dévastateur qui causait la mort de milliers de personnes.

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