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Embargo russe : 21 ministres de l’Agriculture demandent une aide financière

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Lors du Conseil de l’agriculture qui se déroulait le 10 octobre, 21 pays ont demandé des fonds supplémentaires pour combler les pertes dues à l’embargo alimentaire russe. Les mesures de soutien déjà mises en place ne font pas l’unanimité en Europe, la réserve crise de la PAC (politique agricole commune) devait permettre à l’Union européenne de disposer d’un fond financier de secours pour protéger le marché agricole européen.

Pour 2015, 433 millions d’euros ont été ajoutés à cette réserve d’urgence mais la commission européenne a déjà débloqué 344 millions d’euros pour faire face à l’embargo russe. Une décision désapprouvée par plusieurs pays membres dont la France, d’après le ministère de l’Agriculture explique euroactiv.fr :

     « La France, soutenue par 20 états membres, s’oppose à la réduction des crédits de la PAC proposée par la Commission et qui rendrait nécessaire l’utilisation de la réserve de crise ». 

Les 21 ministres opposants réclament la préservation de la réserve de crise agricole. :

     « La réserve de crise agricole doit être préservée, afin de maintenir notre capacité de réaction pendant l’année 2015 en cas d’approfondissement des difficultés rencontrées par les filières ou de nouvelles crises ».

Le 6 août, la Russie mettait en route un blocage d’un an sur des produits agricoles, des matières premières et des denrées alimentaires provenant des États-Unis, du Canada, de Norvège, d’Australie et des pays de l’Union européenne. En cause, les sanctions imposées à la Russie par ces derniers.

La Commission européenne a réagit en adoptant une série de mesures de soutien en faveur des produits laitiers et des fruits et légumes. Elle a répondu aux ministres leur expliquant qu’elle comprenait leur demande mais rappelle que la situation actuelle laisse peu de place  aux économies notamment à cause des impayés de l’UE qui doivent être réglés comme l’explique le commissaire en charge de l’Agriculture, Phil Hogan :

     « J’ai pris connaissance des préoccupations des États membres sur l’utilisation de la réserve de crise qui réduit déjà les paiements aux agriculteurs en 2015, ce qui vient s’ajouter aux chutes de prix ».

     « Il est évident que nous ne sommes pas vraiment dans une situation idéale pour réagir comme le souhaiteraient les États membres en raison des contraintes budgétaires ».

Les agriculteurs européens sont en colère à l’image des dernières manifestations en France, les importateurs ont subit l’embargo de plein fouet entrainant des pertes alimentaires énormes.

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