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Ségolène Royal s’insurge contre la hausse des tarifs SNCF

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Le 31 décembre,  les tarifs de la SNCF ont augmenté de 2,6% en fonction du type de billets acheté. Une manœuvre qui n’enthousiasme pas la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal qui y voit un « très mauvais signal » envoyé aux français. Interrogé lors de son passage au Grand Jury, elle expliquait que le train doit rester le premier outil de transports des masses et qu’il est donc important de veiller à ce que les prix soient abordables pour tous :

     « Je veux que la SNCF reste un outil de transport de masse. Je vais réformer par décret la façon dont l’État contrôle les prix pour les transports publics et notamment du train parce que les choses ne sont pas claires ».

La ministre plaide pour « une transparence des prix » et « une consultation des usagers » avant que ne soient fixés les tarifs. Habituée des grandes sorties médiatiques et sûre d’elle, Mme Royal s’est démarqué des autres ministres en exprimant ses opinions même si elles vont à l’inverse de sa majorité. Mais que peut-elle bien faire seule contre tous ?

Le 27 décembre, le ministère de l’Énergie et de l’Écologie publiait un communiqué qui approuvait la démarche de l’entreprise ferroviaire :

     « La SNCF va ainsi poursuivre ses investissements en termes de maintenance, sa priorité, ainsi que ses investissements sur le matériel, les systèmes d’information et la relation clients ».

Ségolène Royal n’a pas plus trouvé de soutien auprès du secrétariat d’État aux Transports qui défend cette hausse des prix « nécessaire à l’amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs ». La ministre se retrouve une fois encore en porte à faux, tentant de faire naître les débats pour faire progresser la politique sociale du gouvernement qui semble au point mort. Elle a profité de sa sortie médiatique pour rappeler qu’elle militait pour une baisse des prix aux péages des autoroutes voire une gratuité totale. Là encore, elle n’a pas été entendu, la possibilité que les prix des péages évoluent vers le haut (+0,57%) en février n’est pas exclu. Ségolène Royal expliquait en octobre que les bénéfices de la société d’autoroute Vinci étaient très importants et qu’en conséquence, l’entreprise pourrait aisément diminuer les prix.

Quand Mme Royal est arrivée dans l’équipe de François Hollande, elle s’est tout de suite saisi des gros dossiers. Après avoir suspendu l’écotaxe tant controversé par les français, elles est intervenue au sujet de NDDL (Notre Dame Des Landes), expliquant que les résultats de l’enquête juridique en cours apporterait les éléments utiles pour prendre la bonne décision. Le Premier ministre, Manuel Valls avait tranché dans le vif, impatient d’en finir avec ce projet d’aéroport, expliquant qu’il serait mené à bien. Le président français a récemment mis tout le monde au pas en déclarant lors d’une interview à France Inter ce matin que l’aéroport serait construit, une fois que les recours en justice s’achéveraient :

     « Ce projet est lancé depuis des années, il est contesté, il y a des recours, tant que les recours ne sont pas épuisés, le projet ne peut pas être lancé, quand les recours seront épuisés, le projet sera lancé ».

Les différents militants opposés à la construction de cet aéroport rappellent tout de même que les procédures en cours en ce moment sont longues. Et que les décisions ne devraient pas être rendues avant deux ans. Si le président français et le Premier Ministre souhaite déclencher les travaux avant la fin de leur mandat, ils devront passer en force, un mauvais signal envoyé aux français qui attendent plus d’actes démocratiques de la part de leurs représentants politique.
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