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Mesures sécuritaires à venir : la LDH appelle à la vigilance !

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La Ligue des Droits de l’homme a diffusé un communiqué aujourd’hui pour faire part de son attention à l’égard des futures mesures anti-terroriste que le Premier ministre a proposé ce mercredi. Côté « renforcement des mesures de protection » pas de soucis pour la LDH qui salue le recrutement d’au moins 2 680 personnes dans les domaines de la police, du renseignement et de la justice et qui approuve le comportement de l’État qui n’a pas cédé aux partis de droite qui réclamaient des mesures supplémentaires.

     « La restriction des libertés n’a jamais favorisé une meilleure sécurité comme l’atteste le bilan du Patrioct Act américain ».

Cependant, l’association prévient qu’elle surveillera de près la « prochaine loi sur le renseignement » :

     « Elle est susceptible de comporter des mesures dangereuses pour les libertés sans contrôle et contre-pouvoir suffisants ».

La LDH rappelle aussi le risque du regroupement des détenus « radicaux islamistes », les droits fondamentaux des prévenus doivent être préservés et la vigilance s’impose quand à la possibilité qu’ils se radicalisent davantage. Un autre point abordé dans le communiqué concerne le délit « d’apologie du terrorisme » qui a été transféré dans le Code pénal, un changement qui supprime les garanties offertes par la loi de 1881 sur la presse. La LDH demande le retrait de ce délit du Code Pénal et s’oppose à la proposition du gouvernement qui voulait intégrer la loi de 1972 contre le racisme dans le Code Pénal regrettant que l’État ne soit pas plus prudent.

     « Les invraisemblables décisions rendues en comparution immédiate et qui ont entraîné parfois des peines lourdes pour une divagation alcoolique, auraient dû amener le gouvernement à être plus prudent. La LDH considère que ce projet constitue un véritable danger pour la liberté de la presse et à la liberté d’expression. On ne lutte pas contre le racisme en portant atteinte à une autre liberté ».

L’association des Droits de l’Homme demande au gouvernement de retirer ce projet et s’interroge sur la création du nouveau fichier antiterroriste, plus précisément sur le nombre de fichiers existants, sur leur gestion et leur traitement « hors de tout contrôle ».

Crédit photo : Creatives Commons

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