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« Moi aussi je me suis faite agresser »: Véronique Genest fait part de sa colère envers les militants de « Nuit Debout »

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Paul Amar et Véronique Genest / Capture Dailymotion I24News

Paul Amar et Véronique Genest / Capture Dailymotion I24News

Dimanche soir, l’actrice Véronique Genest était invitée de l’émission Paris/Jaffa sur la chaîne israélienne i24News  présentée par Paul Amar. Elle était à l’origine présente sur le plateau pour parler de sa pièce de théâtre intitulée « Portrait Craché » mais c’est un autre sujet qui a été abordé durant les premières minutes de son interview.

Depuis quelques semaines le mouvement « Nuit Debout » occupe la place de la République de Paris et Véronique Genest, habitante du quartier, a fait donc part de sa colère contre ces militants qui rendent la vie impossible aux riverains « pas contents« .  Elle raconte qu’elle ne dort plus depuis 10 jours et qu’elle s’est faite agresser en rentrant à son domicile par ces derniers :

« Moi aussi je me suis fait agresser par des soi-disant organisateurs, alors que soit-disant il y en a pas. C’est juste impossible. Je n’ai quasiment pas dormi depuis 10 jours : c’est la musique en permanence, c’est des agressions, c’est le feu dans la rue… Qu’ils se réunissent, qu’ils refassent le monde moi je ne suis pas contre, tout le monde a le droit de se parler. Mais qu’ils s’approprient une place publique comme ça et qu’on ait pratiquement plus le droit d’y être, c’est absolument pas possible. »

Madame Genest revient sur son agression :

« J’ai des témoins. Un mec qui m’a agressé en me disant que j’étais une populiste, enfin je ne me suis pas fait cracher dessus mais enfin… Moi, ils ne me font pas peur, je m’en fous un peu, mais, oui, c’est agressif. Forcement pas tous… »

Véronique Genest explique également qu’une association de riverains est en cours de création afin « de faire une action parce que c’est juste impossible« .

« Ce sera peut-être une action, on est en train d’y réfléchir. Une action en justice. On est en train de voir ce qu’on va faire. Mais si ça continue encore, je pense qu’on fera quelque chose, oui parce que c’est juste invivable. Je suis une citoyenne comme tout le monde et j’ai le droit aussi d’avoir une sérénité et une paix chez moi…« .

Cependant elle fait quand même part de son inquiétude pour la sécurité de son fils.

« Il y a des moments, ça me fout la trouille. Il y a des portes qui sont défoncées, il y a le feu. Je dois partir une semaine, j’ai peur de laisser mon fils… C’est pas rassurant quoi« .

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