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Culture / Découverte

Printemps de Bourges 2017 : Fakear et Møme déchaînent les foules

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21 avril 2017. Le Printemps de Bourges bat son plein. La petite ville est bondée de monde dès le début d’après-midi. Le soleil est au rendez-vous. Les jeunes habitants du coin sont parés.

[dropcap]E[/dropcap]n bande de potes ou en couple, les festivaliers de quelques jours profitent des stands installés dans les rues, de nourriture comme de gadgets à acheter pour flâner. Au milieu de toute cette effervescence, des concerts gratuits permettent de découvrir quelques artistes de talent.

Mais le Printemps de Bourges est également un événement familial et pluridisciplinaire. Les jeunes parents et leurs poussettes croisent les ados, bières à la main, comme les plus âgés, venus profiter de ce Printemps qui ouvre la saison des festivals.

Toute la ville y est en fête, en remontant les rues, on découvre avec joie que des micros événements se sont installés. Les bars proposent des lives, de tous genres, les terrasses sont bondés…

En haut de ses rues, au cœur de la ville se trouve le Théâtre Jacques Cœur. C’est là que le public est invité à découvrir le tout nouveau projet solo du chanteur de Balthazar: Warhaus.

Avec une pop envoûtante, quasi années 60, le dandy qui évoque par bien des morceaux l’illustre Léonard Cohen convainc son public et le plonge dans l’ambiance atypique d’un film noir. En fond de scène, la sublime Sylvie Kreusch et ses jambes sans fin ondule au son des guitares. On pense à Jessica Alba dans « Sin City ». Le moment est divinement envoûtant. C’est dans ce même théâtre que se produira un peu plus tard Frànçois and the Atlas Mountains.

Les compères ont la réputation d’être des immanquables en live. Et cette dernière est amplement méritée. La troupe pleine de joie n’hésite pas à proposer de danse survoltés servis par une énergie folle. Sourire aux lèvres, la troupe offre ce mélange de musiques du monde à la sauce pop. Le chanteur, François, est déchaîné ! Vas-y que je vais jouer en haut des marches, que je joue de la guitare en courant dans les sens, que je danse. Le live est planant. En fin de set, le musicien, souhaite la bienvenue à un public hilare: « C’est une chanson pour vous souhaiter la bienvenue, certes. Mais pour vous la souhaiter où que vous alliez. Vous y trouverez toujours des personnes bienveillantes pour vous aider. » Difficile de laisser partir ces musiciens atypiques. Du coup, la foule les invite à un dernier morceau le temps d’un rappel.

La force de Bourges, c’est bien sa capacité à être multiple. De pop/ world planante, on passe au 22 qui abrite une nuit punk rock. Là les américain de Pwr Bttm, des rockeurs en robe qui jouent du punk entraînant, offrent le live le plus touchant de la soirée.

Le gros de l’événement, il a pourtant lieu au W et au Palais d’Auron à l’occasion du Happy Friday. Avec une proposition majoritairement électro, le Printemps a choisi d’envoyer du très lourd. Le W, cet immense chapiteau est d’ailleurs plein à craquer. Autours de lui, les stands de nourriture et de boissons sont embellis grâce à des fleurs géantes et lumineuses installées dans les pelouse. A l’intérieur de la salle, une foule dense (et beaucoup de ballons pour se retrouver plus facilement) se presse pour accueillir Fakear. Le live qui sera joué ce soir, ne sera interprété que deux fois cette année. Ici et à Rock en Seine. Pourtant le petit génie de l’électro se fait attendre. Fait rare pour un festival, le musicien est en retard, d’une bonne vingtaine de minutes. A son arrivée sur scène, la foule, déchaînée, l’accueille en transe. Accompagné de musiciens, sur son pupitre le DJ fait vibrer son pad. Les titres s’enchaînent dont l’incroyable «La Lune Rousse ». Fakear fait onduler la foule !

A quelques pas de là, c’est Mome qui fait danser le Palais d’Auron. « Je suis parti en Australie et c’est là que j’ai écrit mes morceaux, j’espère qu’ils vous feront voyager ! ». Et comment ! La salle tellement pleine qu’il est difficile de s’y faufiler passe la soirée de sa vie. Celui qui rêvait de venir jouer à Bourges un jour monte sur ses platines et non content d’assurer avec ses engins électroniques joue de la guitare électrique à la perfection. Si la croisé de ces chemins entre électro dansant et guitares ne suffisait pas, le voilà qui invite un ami à venir rapper sur scène. Le moment de folie est à son paroxysme et alors que tout le monde dans chaque recoin de la salle est possédé par la musique, le public est invité à se baisser, quelques seconds au sol et hop un saut général relance la machine.

Dehors, il fait encore doux. Des bouteilles abandonnées ça et là sont la preuve de la vie festivalière. Les familles quittent doucement le site du festival. Les stands encore ouverts tardivement proposent un casse croûte nocturne. A l ‘intérieur, la fête est loin d’être finie, elle se poursuivra jusqu’à 5 heures du matin.

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