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Musique

Francofolies de Montréal 2017 : Nuances de Francophonie pour multiplier les folies!

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Flâner aux Francofolies de Montréal. Déambuler dans le quartier des spectacles. Là où se trouvent les scènes gratuites. Mais pas que. Les familles sont présentes, les groupes de potes aussi. Les enfants ou les plus âgés, qui dansent malgré tout toute la nuit. Comme ce monsieur en chemise bleu qui pourrait être grand-père mais qui se déhanche sur toutes les prestations musicales qu’il entend.

[dropcap]F[/dropcap]aire des karaokés, dans un micro studio en face des scènes Sirius et Urbaine, y chanter un classique québécois ou même du Stromae, se faire prendre en photo pendant sa performance. Avancer de quelques pas et tester des jeux de voitures télécommandées, ou tester bien assis dans de jolies voitures des casques 3D. Se balader et manger une poutine, un hot dog ou encore une glace sur l’un des nombreux stands installés à l’occasion de l’événement. Ou alors rejoindre la foule en terrasse des restaurants, là juste en face de la scène Ford. Profiter du monde s’en s’y mêler, le regarder danser en mangeant un hamburger. Écouter l’excellent Féfé qui se produit justement ce 13 juin. Se rappeler que la francophonie peut prendre bien des accents, celui de la France ou du Québec, de ses contrées et du rap.

Avancer encore jusqu’à l’espace Coors, prendre son courage à deux mains et monter sur scène pour chanter un karaoké sur scène. Choisir un des nombreux titres et voir la foule attablée reprendre en cœur du Céline Dion comme du Cookie Dingle et son « Femme Libérée ». Tiens si on se balançait sur les chaises balançoires de l’espace ou si on jouait au babyfoot ?

On pourrait aussi courir voir un concert en salle. Justement, Alexandre Poulain se produit au Club Soda dans une salle comble ce soir là. Le troubadour y raconte ses histoires. Assis face à lui, un verre à la main, un publique varié rit. Il se questionne aussi face à ses histoires variées d’une beauté folle, celle qui évoque la naïveté de l’enfance et d’une petite fille qui se questionne sur le temps qui passe. Cette même enfant qui fait comprendre à ses parents que la vie est précieuse et qu’un astre ne doit pas décider de la vie des adultes. Celle aussi qui raconte comment une jeune-femme découvre que son père parti trop tôt ne l’a jamais abandonnée. On passe des rires aux larmes et à la chanson en un clin d’œil. On tape des mains, on chante, on oublie les tables et les chaises.

Ne pas s’arrêter là, revenir le lendemain. Toujours au Club Soda pour découvrir la pop bienveillante de François and the Atlas Mountains. Danser au son de ces musiques planantes. Se laisser enivrer malgré les problèmes de set-lists du fait d’un « petit plaisantin » si l’on en croit le batteur de la formation. Se laisser aller à vivre cet univers à part et ouvert de l’humain.

Ne surtout pas s’arrêter là. Partir à la conquête d’une francophonie si différente, celle de l’Acadie rock. Y trouver une foule immense, compacte, aux visages multiples. En découvrir les plus grandes stars, de Radio Radio à Lisa Leblanc et se laisser subjuguer par une culture tellement loin de celle qu’on connaît dans l’hexagone. Découvrir un accent tellement fort qu’il n’est pas compréhensible par tous les québécois. Voir des artistes multiples se succéder le temps d’un ou deux titres. Entendre un poème qui parle de Tarzan se faire déclamer en chanson. Et du rock différent, extravagant. Hors des normes qu’on connaît. Pour mieux s’approprier l’âme des francofolies.

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