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Ciné

« La Planète des Singes, l’Affrontement » envahit les salles obscures ce mercredi

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La Planète des Singes, l’Affrontement, se déroule 10 ans après Les Origines. La grippe simiesque, apparue dans le premier volet, a presque éteint l’humanité. Seuls de petits groupes de rescapés y on survécu et luttent pour subsister. César et ses singes se sont réfugiés dans la forêt proche de San Francisco et ont bâti un début de civilisation. Un jour, un groupe d’humains pénètre dans cette forêt…

On peut diviser le film en deux grandes parties. La première moitié du film se concentre surtout sur l’interaction entre les individus. Le film a un rythme si tranquille que l’on assiste parfois à des scènes presque contemplatives. Comment s’édifie une civilisation ? Qu’est-ce qui fait de nous des êtres doués d’intelligence ? Comment se dessine un conflit entre deux camps qui ont tout pour ancrer entre eux une paix durable ? Comme toutes les grandes séries de SF, derrière la fiction, se cache loin d’être invisibles des réflexions sur notre société contemporaine. L’Affrontement excelle dans ce registre.

Puis passée la première partie du film, tout s’emballe, on assiste à un véritable blockbuster. Il convent de souligner qu’il n’y a ni bons, ni méchants dans cette histoire. Il y a des dissensions entre les deux camps mais aussi entre membres de la même communauté. Point d’angélisme ou de bouc émissaire. Nul cliché éculé donc…

Le réalisateur Matt Reeves manie la caméra avec maestria : il passe parfaitement du tournage d’époustouflantes scènes d’action à une notion du temps distillée plus doucement. De même la « motion picture » avec aux commandes Andry Serkis est améliorée par rapport au premier volet avec un César, héros du film, élevé par des humains, indispensable relais entre les deux espèces, particulièrement réussi. Il y a aussi d’excellents acteurs humains au premier rang desquels Gary Oldman.

La rencontre du petit groupe d’humains avec la civilisation simiesque ne débouche pas sur un conte de fées. Une trêve est conclue mais elle repose sur des assises fragiles. D’ailleurs elle s’écoule rapidement et le crescendo dantesque se dessine : un conflit décidera de qui sera l’espèce dominante sur Terre.

 

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