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MASS EFFECT 3: LE TEST

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Ce qui suit va spoiler les joueurs n’ayant pas encore joué à Mass effect 3

 

Lors des précédents volets, il s’agissait d’affronter tout au plus un Moissonneur, laissant la possibilité au Conseil galactique se voiler la face et de léguer cette menace au rang de mythe. Cette fois ci, c’est une véritable invasion, une armée de Moissonneurs et là, dévastant et exterminant tout sur son passage. Il n’est plus question de nier leur existence et de petites batailles rangées. C’est belle et bien une vraie guerre totale que Bioware nous offre : des planètes brûlent, des morts par millions et des réfugiés qui affluent des quatre coins de la galaxie.

 

Si le deuxième opus était le plus sombre de la trilogie, avec des personnages aux passés obscurs et l’utilisation de méthodes pas toujours éthiques, Mass Effect 3, riche en émotions, est quand à lui chargé de tristesse et de désespoir.

Détresse omniprésente et communiquée par tous, que ce soit à la Citadelle, plus vaste et vivante que dans les précédents titres, animée par les hordes de réfugiés en quête de sécurité après l’invasion et/ou la destruction de leurs mondes, ou également par notre héros et ses compagnons qui ressentent par moment quelques petits coups de déprimes face à toute cette désolation et arrivent à douter de la victoire. Compagnons qui sont d’ailleurs toujours plus charismatiques, avec qui les relations on été approfondies et dont il est possible de connaître les ressentis sur le conflit et le sort de la galaxie lors de quêtessecondaires.

Coté esthétique, on note parfois de petites baisses de régime concernant les textures mais rien qui ne gâche réellement le plaisir, des paysages magnifiques et des décors à couper le souffle lors de visites et batailles importantes. Voir Palavène (planète d’origine des Turien) brûler alors qu’on repousse un assaut sur sa lune ou encore se battre aux pieds d’un Moissonneur et assister, impuissant, à la chute de Thessia (Planète d’origine des Asari) est magnifique esthétiquement parlant.

Cependant, le gros défaut, déjà présent dans les deux premiers opus, concerne les temps de chargement, toujours présents en nombre et parfois un peu longs. Il est en effet un peu plus difficile d’apprécier un combat lorsque qu’un temps de chargement s’impose quand vous changez de zone (très court, certes, mais bel et bien présent) ou encore lorsque qu’une explosion vient ralentir une action.

Malgré ces légers défauts, le jeu reste, graphiquement, largement satisfaisant et on prend un réel plaisir à profiter des décors.

Pour ce qui est du gameplay, les améliorations et quelques nouveautés apportées sont véritablement les bienvenues.

Un système de combats retravaillés, Shepard est plus vif et de nouveaux mouvements d’esquives et d’attaques au corps à corps ont été ajoutés pour un résultat plus fluide. Le côté tactique est toujours présent et a lui aussi été amélioré grâce, notamment, à une I.A moins décérébrée et des ennemis qui se diversifient, nécessitant une approche différente. Au joueur donc, de s’adapter en fonction de ceux qu’il affronte.

Une mise en scène et des combats épiques et mouvementés pour une immersion accrue. Les joueurs ne seront pas déçus. En effet, la guerre étant omniprésente, chaque planète est transformée en champs de bataille. Vous traverserez des batailles spatiales pour repousser vos ennemis dans des villes en ruines, des combats se déroulant sous les tirs de mortiers et autres explosions déclenchées par les lasers Moissonneurs. Bref, on attendait de l’épique et du spectaculaire, c’est exactement ce que Bioware nous offre !

Autre point positif de ce nouveau titre : la modification de l’équipement qui se rapproche plus du premier opus, ne réduisant ainsi pas l’équipement à un simple choix d’armes. Le choix des armes emportées et leur nombre auquel vient s’ajouter la réapparition des « mods »(présent dans Mass Effect 1 et disparus dans le 2), permet une meilleure personnalisation de l’équipement, tout cela apportant son lot d’avantages et d’inconvénients. Ainsi, privilégier un arsenal lourd handicape l’utilisation des pouvoirs biotiques.

Pour conclure, quelques mots sur la grande nouveauté qu’est le multijoueur.

À ce niveau, rien d’exceptionnel vu qu’il s’agit de repousser des vagues d’ennemis de plus en plus fortes sur 5 cartes différentes avec l’aide de 3 coéquipiers. Malgré le caractère répétitif qui s’installe rapidement, il est tout de même sympathique d’y jouer à petite dose, d’autant que cela contribue à la préparation de la galaxie contre l’invasion de la campagne solo.

Le réel point positif de ce multijoueur est la possibilité de jouer avec d’autres races. Il est heureusement possible d’incarner un Quarien, Turien, Galarien, Drell et autre Asari, chacun ayant ses spécialités.

 

Coups de Gueule !

Étant fan de la licence Mass Effect depuis le premier titre, je ne peux pas m’empêcher de pousser quelques coups de gueule concernant le dernier en date, en voici les principaux :

Tout d’abord, bien que la fin du jeu clôture assez bien l’intrigue bâtie dans le premier, il est proposé trois fins alternatives, ce qui est une très bonne initiative quand on sait que les choix faits dans un volet ont quelques répercussions sur les suivants. Cependant quelque soit notre décision finale, qui est, il faut le dire, sensée changer du tout au tout la face de l’univers connu, les cinématiques clôturant définitivement l’histoire sont à peine différentes d’une décision à l’autre à deux ou trois légers détails près, cequi est très décevant. À quoi bon nous permettre de faire un choix si important pour ne pas nous montrer que tout change véritablement?

Le second point concerne nos compagnons de route. On retrouve dans Mass effect 3, tout nos compagnons des deux précédents (enfin, ceux que vos actes précédents ont permis de sauver), qu’ils soient dans votrecommando pour cette ultime bataille ou non. En revanche, certains, très charismatiques, voient leur personnalité changée. Alors, je veux bien que ce soit la fin de la galaxie et que tout le monde pense que personne ne va pouvoir survivre...mais il ne faut pas exagérer non plus!

L’exemple le plus significatif est Jack. Une humaine rencontrée dans Mass Effect 2 qui a des pouvoirs biotiques ultra développés (pour un humain). Si on s’intéresse à son histoire, elle a été enlevée enfant, pour en faire un cobaye afin de trouver un moyen de surdévelopper les pouvoirs chez les humains. Son enfance est faite de tortures, d’expériences et de conditionnements à la violence. Adolescente, elle s’échappe pour mener une vie en adéquation avec ce pourquoi elle à été « créée », sa vie reste donc faite de vols, piraterie, meurtres à la chaîne, terrorisme, et j’en passe. Bref tout cela pour dire que c’est un personnage solitaire, ultra violent, vulgaire, qui ne fait pas dans la dentelle. Lorsque Jack réapparaît dans Mass Effect 3, elle est devenue instructrice dans l’Alliance, s’occupe de jeunes élèves, plus vraiment vulgaire, bref, madame est devenue toute sage en l’espace de 6 mois ? Là encore… C’est très décevant!

Voici comment est Jack dans Mass Effect 2 et Mass Effect 3 :

Toujours concernant les personnages mais plus particulièrement Tali Zora, qui est un personnage présent depuis le premier Mass Effect. Pour information, c’est une Quarienne, race nomade qui a été forcée à l’exil, et qui doit vivre constamment dans des combinaisons totalement hermétiques à cause d’un déficit de système immunitaire. Leurs visages n’ont jamais été dévoilé, ce qui à eu pour effet, un engouement énorme autour du personnage de Tali et de nombreuses spéculations sur le visage des Quariens et plus spécifiquement de celui de Tali, qui est ainsi devenue quasiment un mythe chez les fans. Tout ceci, sûrement au dépend de Bioware, au début, mais les développeurs en ont largement tiré profit et contribué au développement de ce mystère dans Mass Effect 2. Il y a un moyen de découvrir le visage de Tali durant l’histoire du 3, (elle nous offre une photo d’elle, sans son masque) on peut donc enfin lever le voile et découvrir le visage des Quariens. Seulement voilà… énorme ascenseur émotionnel quand on apprend que la photo en question n’est rien d’autre qu’une simple photo libre de droit à peine retouchée. À quoi bon entretenir un mystère d’une telle ampleur pour au final, le détruire en l’espace d’un instant. Quitte à ne pas travailler dessus, autant garder le mystère. Là encore…c’est très décevant!

Pour vous permettre de comparer regarder par vous même la photo originale et celle retouchée

Alors que modéliser un visage aurait contenté les nombreux fans qui attendaient tous avec impatience de découvrir se que cachait ce masque, EA games a opter pour l’absence totale de travail et le refus de créativité montrant ainsi expressément que satisfaire ses fans n’est pas sa priorité et que la firme ne respecte pas son propre travail en bâclant certains détails sur un univers et des personnages qu’elle a elle même créé.

« EA games, challenge everything »…ou pas

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