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Ciné

[Critique] The Hobbit IMAX 3D HFR

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Attendu par les fans de la saga « Le Seigneur des Anneaux« , l’adaptation du livre de Tolkien, « The Hobbit » est sortie sur nos écrans depuis mercredi dernier. Comme « Avatar » à sa sortie, « The Hobbit » va marquer une étape dans l’histoire du cinéma, avec, pour la première fois, l’utilisation de la technologie HFR lors du tournage.

HFR? Kesako? Cela signifie High Frame Rate. Le film a été tourné en 48 images/sec, au lieu des 24 images/sec traditionnelles, ce qui est censé fluidifier le film, en particulier lors des scènes d’action.

Alors, cette critique va être divisée en deux parties: une purement technique et une sur le film en tant que tel. Nous sommes partis :-).

3D HFR: Est-ce que c’est bien?

Alors, ne vous précipitez pas dans votre salle, car uniquement une salle en France propose la projection en Imax 3D HFR (si mes infos sont les bonnes) à savoir près de Paris.
Techniquement, pas spécialement fan de la 3D (même « Avatar » ne m’avait pas « transcendé » à sa sortie), et décalé sur un côté lors de la projection, la 3D est ici de haut niveau, vraiment bluffante (attention, vous allez vous prendre une flèche entre les deux yeux). Evidemment, quand l’action prend le dessus, et le rythme augmentant, la 3D perd de son attrait, surtout dans les endroits peu éclairés, malgré le HFR (ou alors grâce au HFR, les images sont meilleures et on y voit quelque-chose :-)). Mais dans son ensemble, la projection est très agréable, sans mal de tête après 1h de film. Je passerai sous le silence les lunettes fournies, totalement pourries (n’oubliez pas de prendre des linguettes, sinon vous allez pleurer).
Et le HFR en tant que telle dans cette histoire? Dans la majeur partie du film, on ne voit pas trop ses effets. En revanche, dans les images de paysage ou ensoleillées, l’image est d’une netteté impressionnante, presque trop réaliste, sans ce fameux grain « cinéma« . Si vous voulez une comparaison, rappelez-vous quand vous allez dans une grande enseigne d’électro-ménager, dans le rayon téléviseur: Vous avez toujours les deux écrans avec un film présentant des paysages, des fleurs etc… très coloré, très net. Voici la sensation que cela donne à l’écran!! Durant les scènes d’action, on sent une fluidité des images, on voit ce qui se passe, à la différence de certains films, où l’on devine plus ce qui se passe.
Si vous en avez la possibilité, je vous conseille une scène magnifique, vers la fin du film, où la 3D et la beauté des images (et des paysages) est au summum. Cette scène vous donne envie de prendre l’avion et direction Nouvelle-Zélande.
Une très bonne note pour les effets spéciaux, qui sont énormes, en particulier la scène de bataille entre les montagnes (« Transformers » à côté, c’est une comédie romantique :-)).

Et le film dans tout ça?

Tu es fan du « Seigneur des Anneaux« , tu vas adorer « The Hobbit« . Tu n’as pas aimé, passe ton chemin. Voici le résumé de la situation. Bien évidemment, la comparaison entre les films était inévitable.
Dans les détails, nous sommes en terrain conquis. Comme certains journalistes l’ont écrit, Peter Jackson fait… du Peter Jackson. Dans la construction de la narration, comme pour « La Communauté de l’Anneau« , on commence par le passé et l’histoire de la cité des Nains. Puis nous arrivons dans la Comté, où nous retrouvons de vieilles connaissances, à savoir Bilbo et Frodon Sacqué (les premières pierres pour faire le lien entre « The Hobbit » et « Le Seigneur des Anneaux » est posé). Puis l’aventure commence, d’abord sur un rythme très lent, parfois à la limite de l’ennui, en raison de l’introduction de nombreux nouveaux personnages. Ne voulant pas vous raconter le film, le rythme augmente avec de nombreuses batailles, mais on trouve de nombreux points communs avec « La Communauté de l’Anneau« .
Et Bilbo? Je l’ai trouvé « effacé » par rapport aux autres personnages, limite secondaire, là où Frodon était au avant-poste (mais cela devrait changer dans le futur), au profil des nains.
Nous retrouvons de nombreux personnages connus, dont Gandalf, ce qui permet de comprendre toutes ses interactions avec les personnages, vu dans le Seigneur des Anneaux, ou encore Gollum et bien évidemment l’anneau sacré.
Concernant l’histoire en tant que tel, on se sent moins « impliquer » que dans la première trilogie. La quête est tellement « secondaire« , « personnelle » par rapport à celle de Frodon. Et, pour faire un parallèle avec une autre saga, « Star Wars« , le méchant a le même charisme que Dark Maul (personnage que j’ai bien aimé) en comparaison à Dark Vador, ce qui peut décevoir certains (en même temps, il est difficile de succéder à Sauron).

Ma note: 4/5
Au final, vous avez aimé la première trilogie, ne vous posez pas de questions, foncez. Si vous le pouvez, aussi bien au niveau de la salle que du porte-feuille, profitez de la 3D sur un vrai grand écran, vous ne serez pas déçu.

A vos commentaires pour poursuivre l’aventure 🙂

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