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Objectifs budgétaires européens, le grand chantier du gouvernement

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La France est encore loin d’atteindre les objectifs européens demandés par Bruxelles. François Hollande donne la priorité à la croissance et appelle la « commission européenne » à tenir compte de la politique économique du gouvernement français.

En effet, l’exigence des traités européens demande de revenir sous 3 % du déficit en 2015 paraît moins accessible que jamais. Même si il est en baisse depuis 2012 où il s’élevait à 4,9 % du PIB. En 2013, il s’élève à 4,3 % du PIB, l’objectif de 4,1 % du PIB n’a pas été atteint. Pour le réduire il devrait trouver 25 milliards d’euros en deux ans, la France s’est engagé à le réduire à 2,8 %.

La dette publique qui en découle s’élève fin 2013 à 1925,3 milliards d’euros en augmentation de 84,3 milliards d’euros par rapport à la fin d’année 2012 où elle avait déjà augmenté de 116,1 milliards.

La dépense publique a quant à elle, atteint 57,1 % de la richesse nationale, contre 56,9 % prévu par le gouvernement, soit une progression constante depuis 2009.

Qu’est ce que le déficit public ?

Pour savoir si un État est en situation de déficit public, il faut effectuer un calcul concernant le solde annuel du budget des différentes administrations publiques : État, administrations centrales, collectivités locales, administrations de protection sociale (chômage, sécurité sociale).

Le solde annuel des finances publiques est égal à la différence entre :

  • Les recettes :

     fiscales ( impôts, TVA, taxes locales) et non fiscales ( dividende des entreprises dont l’État est actionnaire).

  • Les dépenses :

     dépenses courantes de fonctionnement (salaires, services, organisations…), dépenses de sécurité (armement, police), dépenses de santé    (hôpitaux, sécurité sociale), investissements infrastructures (écoles, routes, mairies).

Être en déficit signifie que les dépenses sont supérieurs aux recettes. Depuis 1974, les administrations publiques françaises affichent chaque année un déficit.

Conséquence directe du déficit : la dette publique

Une situation de déficit correspond à un État qui s’endette. Pour financer ses dépenses publiques, il n’a d’autres choix que celui d’emprunter des fonds sur les marchés financiers et donc verser des intérêts (ils représentent le coût de la dette).

Voilà le problème actuel de la France. Comme son État est endetté il paye des intérêts élevés et les prêteurs qui exigent des taux de rémunération plus élevés. L’État creuse encore plus son déficit.

Pour rappel, en janvier 1973, un loi est mise en place interdisant à la banque centrale de prêter de l’argent à l’État à taux zéro. Ce sont donc des banques privées qui prêtent de l’argent à l’État avec des intérêts élevés.

Comment réduire ce déficit ?   

Il n’existe que 2 possibilités :

      – augmenter les recettes en augmentant les impôts

      – réduire les dépenses en réduisant le budget des administrations, en baissant les prestations sociales et les retraites, en diminuant les investissements ou encore en baissant les salaires des fonctionnaires.

L’équilibre de ces mesures budgétaires est difficile à trouver car celles-ci peuvent freiner la croissance économique du pays et la création d’emploi.

Les solutions proposées par le gouvernement.   

Au départ, le gouvernement a augmenté les impôts ce qui n’a pas plus aux partisans européens de l’austérité (qui s’accroît lorsqu’un gouvernement réduit fortement ses dépenses, le gel des salaires des fonctionnaires par exemple entraine de grosse difficulté pour les travailleurs de la fonction publique. Désormais, il se concentre sur la réduction des dépenses en proposant le projet de loi des finances 2014.

Ce projet pourrait permettre d’économiser 14,8 milliards d’euros, il diminuera certains avantages sociaux comme la prime d’apprentissage pour les entreprises ou l’aide au retour à l’emploi et en mettra en place de nouveau comme une nouvelle prime pour les PME de moins de 10 salariés ou la baisse des prix des médicaments et des frais chez certains spécialistes.

La France va miser sur « un choc de simplification » et la réorganisation des administrations du pays. Certaines personnalités politiques déplorent de ne pas voir d’avancée concernant les entreprises et sont en attente de propositions plus concrètes que le « pacte de responsabilité » qui n’est, d’après eux, pas suffisant.

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