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Marseille : un aveugle expulsé avec son chien guide d’un magasin Monoprix !

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Les faits sont survenus le 21 septembre dernier. Alors qu’il se trouvait dans un magasin Monoprix de Marseille, Arthur, un jeune homme malvoyant de 25 ans a été expulsé du magasin avec son chien guide. Ce dernier a publié sur Youtube une vidéo de son expulsion avec son chien guide d’un Monoprix à la Blancarde à Marseille. Le jeune homme a annoncé son intention de porter plainte ce mardi 9 octobre.

[dropcap]L[/dropcap]e personnel du magasin a refusé le chien, sous prétexte que les animaux sont interdits. Le jeune homme montre alors son certificat l’autorisant à avoir un chien dans un lieu public (document de la Fédération française des associations de chiens guides d’aveugle (FFAC) rappelant l’article 88 de la loi de 1987 et l’obligation d’ouvrir tous les lieux publics aux personnes accompagnées d’un chien guide), mais l’agent de sécurité se saisit du chien et le pousse à l’extérieur. Le jeune homme doit alors quitter le magasin. La chaîne Monoprix s’est depuis excusée auprès du jeune homme.

« Ce n’est pas moi contre Monoprix, je veux juste faire quelque chose de bien d’une situation de départ qui est affligeante, honteuse et dégradante », a expliqué Arthur Aumoite à l’AFP: « Nous comptons sur la viralité de l’incident, sur les réseaux sociaux et dans les médias, pour faire bouger les choses. Mais je compte aussi agir en justice contre les deux personnes qui m’ont viré du magasin. Il y a une loi qui prévoit des sanctions, il faut aller jusqu’au bout ».

« Ils sont dressés pour ne jamais attaquer, même si leur maître est agressé, ou pour ne pas aller renifler voire manger des aliments. D’ailleurs on voit bien dans la vidéo que durant toute la séquence Loya reste absolument calme, couchée aux pieds de son maître, et n’oppose aucune résistance », a précisé Yolande Desousa, chargée de communication de la FFAC.

Selon la FFAC, 88 cas de refus d’accès à une personne accompagnée d’un chien guide ont été constatés en 2017. Jusque-là selon l’association aucune plainte n’a jamais abouti en justice, malgré l’amende de 450 euros prévue par la loi.

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