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« Appel à la purge » contre la police : l’auteur de l’appel placé en garde à vue !

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Des messages sur les réseaux sociaux qui appelaient « à la purge » des forces de l’ordre le 31 octobre, soir d’Halloween, ont alerté les syndicats de police qui ont saisi le ministère de l’Intérieur.

[dropcap]U[/dropcap]n message apparemment parti de Corbeil-Essonnes, selon des sources policière, s’est notamment propagé dans l’Essonne, l’Oise et le Val-de-Marne ainsi qu’à Grenoble, dans l’Isère. Ce message donne rendez-vous aux bandes violentes mercredi soir, jour d’Halloween, pour en découdre, brûler ou voler des voitures et s’en prendre aux forces de l’ordre. Dans son texte, bourré de fautes d’orthographe et diffusé sur la toile, cet internaute appelait à attaquer les forces de l’ordre, à l’occasion d’Halloween. Son message a été largement commenté en région parisienne notamment. Dans ces messages, il est notamment question de s’habiller en noir, d’utiliser l’arme que l’on veut, de s’en prendre aux policiers avec des mortiers, des pétards, des pierres et des feux d’artifice.

Un jeune isérois placé en garde à vue

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé ce lundi avoir porté plainte et a précisé que l’auteur, qui a reconnu avoir fait « une blague », avait été identifié. Le directeur de la police en Essonne Jean-François Papineau, a pour sa part, porté plainte contre X lundi, a-t-il indiqué, précisant qu’aucun incident sortant de l’ordinaire n’était pour l’heure à signaler. Le jeune homme, un Isérois de 19 ans, s’est présenté au commissariat de Grenoble, où il a été placé en garde à vue à 17 heures, selon France Bleu. Dépassé par l’ampleur de « sa blague », ce dernier a tweeté une vidéo pour dire que ce n’était qu’une grosse « blague » et qu’il ne fallait pas en tenir compte.

« Ces appels à s’en prendre aux forces de l’ordre ne doivent pas être pris à la légère. Même si cela part d’un canular, ils s’inscrivent dans un contexte particulier », précise Rocco Cotento, secrétaire département du syndicat.

Si les attaques envers les policiers sont régulières, « c’est la première fois qu’un appel à la violence prend une ampleur nationale », s’inquiète Olivier Michelet, qui déplore le manque d’au moins « 200 effectifs pour assurer sereinement la mission de sécurité publique ». Le secrétaire départemental d’Unité SGP espère que l’appel à la purge « restera lettre morte ».

Sur Twitter, la police nationale a rappelé que la provocation à commettre des crimes et des délits pouvait être punie de cinq ans de prison et de 45.000 euros d’amende.

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