Connect with us

France

France métropolitaine. Une baisse de la mortalité routière observée au mois d’octobre

Publié

le

199 personnes sont décédées sur les routes en octobre 2020, en France métropolitaine, contre 257 en octobre 2019, soit 58 personnes tuées en moins (-22,6 %), selon les derniers chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).


Ce mercredi 11 novembre, la sécurité routière fait savoir via un communiqué qu’une baisse de la mortalité routière au mois d’octobre a pu être constatée.

199 personnes ont été tuées sur les routes pour la période d’octobre 2020 contre 257 morts pour l’année 2019, ce qui représente -22.6%, selon les estimations de l’ONISR.

D’autres indicateurs sont également en baisse :

  • Le nombre d’accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre s’établit à 4 421, contre 5 135 en octobre 2019, soit 714 accidents corporels de moins (-13,9 %).
  • 5 455 personnes ont été blessées, contre 6 493 en octobre 2019, soit 1 038 personnes de moins (-16 %).
  • Automobilistes : 108 tués soit 31 de moins par rapport à l’année précédente.
  • usagers de deux-roues motorisés : 32 tués soit 27 de moins par rapport à l’année précédente.
  • cyclistes : 7 tués soit 11 de moins par rapport à l’année précédente.

La hausse de mortalité des piétons augmente mais reste basse pour la saison : 38 piétons tués ont été estimés pour cette période, précise la sécurité routière.

Chez les jeunes, la mortalité chez les 18-24 est stable avec 36 personnes tuées pour cette période. Chez les personne âgées, la mortalité en octobre 2020 est la plus basse de ces 10 dernières années avec 59 personnes tuées.

Ces chiffres en baisse sont aussi la conséquence de la crise sanitaire du Covid-19 qui a fortement impactée sur le déplacements des français en raison de la mise en place de deux périodes de couvre-feu à savoir : la première à partir du samedi 17 octobre dans 8 départements et 8 métropoles, et la seconde à partir du samedi 24 octobre dans 38 nouveaux départements et en Polynésie française (soit 46 millions de Français concernés).

Par Jérémy Renard

Articles les plus vus en ce moment