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USA. Après l’envahissement du Capitole, les réactions de la classe politique s’enchainent !

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Alors que les États-Unis ont connu des heures sombres après l’envahissement du Capitole, les hommes et femmes politiques de toutes origines ont réagi.


Hier soir, le mercredi 6 janvier, la France a appris que le Capitole, haut lieu de la démocratie américaine, était attaqué. Des partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole pour contester le résultat des élections ayant eu lieu en novembre dernier. Après des heurts, et le décès d’une jeune femme, la classe politique a réagi à ces violences.

En premier lieu, la réaction la plus attendue était celle de Donald Trump. L’actuel locataire de la Maison Blanche s’est exprimé sur Twitter à plusieurs reprises. Ces tweets ont été, pour certains, censuré par le réseau social. Son compte a été suspendu pendant quelques heures. Privé de ces comptes Twitter, et même Facebook, il a été contraint d’effectuer un communiqué de presse. Son texte a été partagé par l’adjoint du chef de cabinet de la Maison Blanche. Donald Trump reconnait sa défaite, mais ne condamne pas les violences du Capitole comme le précise RFI. « Même si je ne suis pas du tout d’accord avec le résultat de l’élection, il y aura une transition ordonnée. Bien que cela représente la fin du plus grand premier mandat de l’histoire présidentielle, ce n’est que le début de notre combat pour rendre sa grandeur à l’Amérique » explique l’actuel président.

La classe politique américaine s’est évidemment prononcée sur les événements. Les élus présents dans le Capitole pendant les événements n’ont pas été blessés. Ils ont ensuite pu s’exprimer sur les réseaux sociaux. Par exemple, Alexandra Ocasio-Cortez, une des membres du Congrès, a été barricadé pendant plusieurs heures pour sa protection. Elle veut maintenant que les responsables de ces actes soient retrouvés.

La Speaker du Congrès, Nancy Pelosi, s’est aussi exprimé sur Twitter en appelant Donald Trump a demandé à ces supporters de quitter le Capitole. Ensuite, elle a dénoncé l’assaut qui a été fait sur la démocratie américaine. 

Les alliés de toujours de Donald Trump sont aussi en train de déserter la Maison Blanche. Lindsey Graham, un fidèle de la première heure du président républicain, l’aurait lâché : « Ne comptez plus sur moi. Trop c’est trop ! ».  Mike Pence, le vice-président des États-Unis, n’a pas suivi les recommandations du président de ne pas certifier l’élection. Il a donc annoncé hier soir le prochain président des États-Unis : Joe Biden.

Le prochain président des USA, Joe Biden, s’est dit choqué et attristé que sa nation en soit arrivée à un endroit si sombre. Pendant les quatre prochaines années, Joe Biden est déterminé à restaurer la démocratie, l’honneur et la décence des États-Unis. Il a aussi appelé Donald Trump à prendre la parole publiquement pour demander la fin du « siège » du Capitole.

En France, Emmanuel Macron s’est exprimé avec une vidéo diffusé sur ces réseaux sociaux. Le président a condamné ces violences, et a rappelé qu’une femme y a laissé la vie. « Nous ne céderons pas à la violence de quelques uns qui veulent remettre en cause (les élections) » martèle le président. Le reste de la classe politique française a été choqué de ces évènements et les a condamné avec ferveur.

Fait marquant, Marine Le Pen, qui était jusque là solidaire du président américain s’est détachée de sa politique comme le rapporte FranceInfo. Ce jeudi matin, sur France 2, elle a été claire : « Comme tous les Français, je suis extrêmement choquée par ces images de violence. Je considère que dans une démocratie, on doit défendre le droit de contester, de manifester, mais pacifiquement. Tout acte de violence qui vise à attenter au processus démocratique est évidemment inadmissible ».

Par Emilie Autin

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