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Covid-19 : un accord trouvé sur le pass sanitaire européen qui permettra de voyager cet été

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Après de longues négociations, les Vingt-sept et le Parlement européen ont trouvé un compromis sur la mise en place du pass sanitaire européen. Très attendu par les pays les plus dépendants du tourisme, il devrait entrer en vigueur à partir du 1er juillet 2021.


Le Parlement européen et les Vingt-sept sont parvenus à un compromis après quatre séances de négociations. Le certificat sanitaire européen devrait voir le jour d’ici le 1er juillet, permettant de faciliter les voyages au sein de l’Union européenne, malgré la pandémie.

À l’approche de l’été, c’est un bon point pour la reprise du  tourisme. Ce certificat doit garantir que son détenteur ne risque pas de propager l’épidémie et pour ce faire, il devra soit être vacciné contre le Covid, soit avoir passé un test PCR négatif de moins de 72 heures avant son départ ou encore, bénéficier d’une immunité à la suite d’une infection récente du virus. 

Des tests PCR accessibles pour tous

Le texte final, de cette mesure sanitaire, a été débattu à Bruxelles en « trilogue » et au cours des négociations, le Conseil et le Parlement européen se sont opposés sur le coût du dépistage. Finalement, un compromis a été trouvé et le texte précise que les tests de dépistage devront être «  abordables et accessibles ». la Commission européenne s’engage à mobiliser 100 millions d’euros pour acheter des tests en recourant à un financement européen.

Attention, les périodes de quarantaine restent possibles !

Concernant la période de quarantaine, qui pourrait-être imposée lors de l’arrivée dans le pays membre, le Parlement européen souhaitait rendre ces restrictions impossibles. De leur côté, les Vingt-Sept ont souligné qu’il s’agissait d’une compétence nationale. Pas de réel compromis à ce sujet puisque, l’accord précise que les Etats doivent s’abstenir, dans la mesure du possible, d’imposer des restrictions aux détenteurs d’un certificat sanitaire. Mais les États membres restent souverains dans la gestion de leurs frontières et sont libres d’en appliquer ou non si la question se posait, par exemple en cas d’apparition d’un variant.

L’accord devra être approuvé par le Parlement, dont la prochaine plénière est prévue du 7 au 10 juin à Strasbourg.

Par Bruno Deslot

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