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Loi sur les influenceurs : Squeezie, Gotaga, Cyprien se désolidarisent de la tribune du JDD

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Face à la proposition de loi du gouvernement visant à réguler le marché des influenceurs, plusieurs figurent du web ont signé une tribune avant de se rétracter.


Vendredi dernier, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a présenté de nouvelles mesures visant à encadrer et réguler le secteur lié aux influenceurs qui sont souvent pointés du doigt dans leur stratégie de communication.

Le ministre souhaite ainsi que les 150.000 influenceurs présents en France se plient aux « aux mêmes règles » publicitaires que les médias traditionnels.

Des mesures qui ont fait réagir 150 influenceurs comme McFly, Squeezie ou encore EnjoyPhoenix qui ont appelé les députés à ne pas casser leur « modèle » dans une tribune publiée ce 26 mars par Le Journal du Dimanche et que ces derniers avaient signé.

« j’ai jamais signé un truc du genre et je pense que c’est la même chose pour au moins 90% de la liste »

Gotaga, Twitter @Gotaga le 26 mars 2023

Tribune polémique sur les influenceurs

Une tribune qui fait depuis polémique dans le milieu puisque plusieurs créateurs de contenu comme Squeezie, expliquent avoir été invités à signer ce papier pour défendre leur activité et non pour être assimilés aux influenceurs « mal-intentionnés » comme l’explique Lucas Hauchard dans un long message publié sur ses réseaux :

« On m’a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu. »

Le jeune homme qui a depuis retiré sa signature de la tribune du JDD, souligne : « Je me réjouis que ces arnaqueurs (en référence aux influenceurs) soient enfin sanctionnés, et j’espère que ces mesures pousseront les influenceurs à adopter un comportement plus responsable. »

Le joueur professionnel et créateur de contenu, Gotaga a de son côté fait savoir sur Twitter qu’il n’avait jamais signé cette tribune qui a depuis retiré sa signature. « J’ai jamais signé un truc du genre et je pense que c’est la même chose pour au moins 90% de la liste. » a-t-il écrit ce même jour sur son compte Twitter, en répondant à sa communauté.

Même son de cloche pour Cyprien qui explique n’avoir « jamais signé ce truc ».

Parmi les nouvelles mesures annoncées par cette proposition de loi qui doit être débattue le 28 mars prochain à l’Assemblée Nationale :

  • L’encadrement de la publicité faite par les influenceurs qui devront respecter les mêmes règles que dans la publicité traditionnelle.
  • La protection pour les influenceurs de moins de 16 ans. Leurs parents devront obtenir une autorisation administrative pour que ces derniers puissent être influenceurs. 90 % des bénéfices du mineur influenceur seront bloqués sur un compte jusqu’à ce que ce dernier atteigne la majorité.
  • Les filtres et retouches sur des posts sponsorisés devront être systématiquement signalés. Les influenceurs pourront écoper d’une amende jusqu’à 37500 euros s’ils ne respectent pas cette règle.
  • Les placements ou investissements financiers, la promotion de chirurgie esthétique seront interdits.

Pour faire respecter ces nouvelles mesures, une « brigade de l’influence commerciale » devrait être prochainement créer. Cette dernière sera composée d’une quinzaine d’agents qui seront missionnés pour surveiller les réseaux sociaux, répondre aux signalement ou encore appliquer les sanctions.

Ces nouvelles mesures font suite aux récentes polémiques qui ont émergé sur les réseaux sociaux à la suite du hashtag #influvoleurs qui avait été notamment lancé par le rappeur français Booba, qui accusait à de multiples reprises de nombreux influenceurs du milieu de la télé-réalité, de promouvoir des produits par le système de « dropshipping* ».

Il avait notamment mené une guerre sans merci sur les réseaux sociaux à l’encontre de la directrice de l’agence Shauna Events, à savoir Magali Berdah, qu’il accusait d’escroquerie.

*« dropshipping » qui consiste à faire vendre un produit trouvé sur des plateformes chinoises en ligne comme Wish ou AliExpress pour ensuite le revendre via un site internet spécialement créer pour l’occasion où le prix de ce produit peut atteindre parfois jusqu’à 100 fois son prix d’achat initial, permettant au vendeur de réaliser ainsi de confortables marges.
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