Categories: Musique

Yodelice: Découvrez le teaser de son prochain clip « Familiar Fire »

On l’avait connu en hobo rêveur qui portait la Californie et l’Andalousie dans sa guitare, qui secouait la poussière des chemins de son chapeau avant de faire entendre un folk aéré et limpide. Mais sur le troisième album de Yodelice souffle l’air chaud de l’été newyorkais, des effluves de bitume et la féroce énergie de la cité majuscule : Yodelice est en ville. Il lève un rideau de fer déglingué pour se glisser dans un local aux murs de béton nu, brancher sa guitare et jouer rock.

Square Eyes est un album urbain et dru, séduisant comme une vipère chez Lou Reed ou comme une bombasse chez Randy Newman. Par moment, on croit entendre le trio cinglé des musiciens rock anglais sur Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg se réapproprier la new wave, ou un mashup de vieux Ten Years After et de Cure des débuts, de l’America branché sur les amplis des Smiths, du Randy Weston meets The Strokes – une culture étourdissante digérée avec un sens imparable de l’accroche.

Maxim Nucci débute l’aventure de Yodelice pour s’incarner en ange folk (un ange couronné par une Victoire de la Musique en 2010), il avait alors délaissé la console et le laboratoire des sons. Et c’est par la scène que sont revenues à la fois l’électricité et l’envie de produire. 

Il fallait des complices pour suivre l’orientation dessinée par certaines nouvelles compositions, comme Fade Away avec son croisement de cold wave et de rockabilly. Maxim Nucci s’est donc embarqué avec son ingénieur du son et collaborateur de toujours Xavier Caux, et le batteur fou Patrice Renson (Salif Keita , –M– …) pour un chantier d’une folle intensité. L’enjeu n’est pas expérimental : au contraire : « Je n’ai pas pris de disques modèles, mais je voulais être dans une grande tradition »  résume Maxim. Il se souvient de son éducation seventies, des albums de Led Zep, des Floyd, d’Hendrix

L’énergie de Yodelice est rock… elle génère des chansons heureuses, fortes, vitales toutes parlent sans détour, sans masque, sans faux semblant. Sur son visage, sa cicatrice triangulaire témoigne des jours passés et dans sa voix la même urgence de dire, de partager l’extravagance d’être un homme en quête de son identité. Avec SQUARE EYES, c’est une fenêtre qu’il ouvre. Une de celle qui par un jeu de miroir éclaire son âme et fait pousser la vie.

l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.

Jérémy Renard

Leave a Comment
Partager
Ecrit par
Jérémy Renard
Tags: Actu

Publications récentes

Pierre-Jean Chalençon, emblématique figure de l’émission « Affaire conclue », voit son Palais Vivienne saisi par la justice

L'homme connu pour être l'un des plus grands collectionneurs d'objets liés à Napoléon I va désormais devoir…

1 jour depuis

Kendji Girac blessé par balle : Le chanteur alcoolisé et drogué aurait simulé « un suicide »

L''artiste de 27 ans est toujours hospitalisé trois jours après avoir été grièvement blessé par…

2 jours depuis

Suspecté de projeter une tuerie de masse dans un lycée d’Antibes, un adolescent de 16 ans arrêté et placé en garde à vue

Le jeune homme qui a été interpellé de lundi et souffrirait de troubles mentaux. ALERTE…

3 jours depuis

Le parc Winnoland annonce l’arrivée d’un « train de la mine » pour 2025

Après le succès de son attraction volante intitulée le Ptéranodon, les visiteurs du parc Winnoland…

3 jours depuis

Mika, Kyo, Hoshi, Matmatah… La programmation complète d’Essonne en Scène dévoilée !

La nouvelle édition d'Essonne en Scène aura lieu en août prochain au domaine prestigieux de…

4 jours depuis

Jordan Bardella ovationné par une gigantesque foule lors de son déplacement en Isère

Le Président du Rassemblement National a été acclamé par la foule ce dimanche lors de…

5 jours depuis