[dropcap]L[/dropcap]’histoire est simple : nous sommes en 1977, et la criminologie est en train de changer de visage, post affaire Charles Manson. Deux agents du FBI, que tout oppose, vont devoir apprendre à travailler ensemble en ouvrant un service d’études comportementales, et en étudiant ce qu’il se passe dans la tête des tueurs en séquence, comprendre ceux qui commettent plusieurs crimes (le terme de serial killers n’existe pas encore).
Jonathan Groff (qu’on avait adoré détester dans Glee et adoré tout court dans Looking) joue le jeune agent Holden Ford qui veut mettre les pieds joints dans la fourmilière et tenter de combattre les crimes à venir à sa façon, en comprenant pourquoi les précédents ont été faits. Qu’est ce qui les motives ? Une jeunesse compliquée avec des traumas d’enfance non résolus ? De véritables problèmes psychologiques et une incapacité à comprendre la raison de leurs actes ? Une sociopathie innée ou acquise ? Aidé du plus ancien agent Bill Tench (joué par l’incroyable Holt Mccallany) et de l’universitaire docteur en psychologie Wendy Carr (jouée par Anna Torv), ils vont en prison rencontrer ces « monstres« , enregistrent les entretiens et cherchent à comprendre ce qu’il y a dans la tête d’un « tueur en série« , comme en parle Le Monde.
Cette série n’est pas une énième série d’enquêtes policières (comme les NCIS, CSI, FBI portés disparus…), ce n’est pas non plus une série uniquement basée sur la psychologie des tueurs (comme Esprits Criminels, le mentaliste, profiler…). Ces dix épisodes d’une durée d’en moyenne 50min, nous font entrer frontalement dans l’univers des assassins mais une fois les crimes commis. Ils sont déjà en prison, il ne s’agit pas de les accuser de quoi que ce soit, vu qu’ils purgent déjà leur peine. Le comédien Cameron Britton qui joue le tueur Ed Kemper est plus que troublant et perturbant. Comme l’écrivait Vanity Fair, plusieurs criminels cités dans la série comme Kemper justement ont vraiment existé. La série en est plus réaliste que les autres (elle fut d’ailleurs inspirée d’un vrai agent du FBI John E. Douglas) et n’essaie pas de camoufler la cruauté humaine.
Certaines scènes peuvent être un peu dures à encaisser mais si vous avez le cœur bien accroché, vous comprendrez aisément pourquoi elle fait un aussi grand carton.
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