[dropcap]C[/dropcap]ertains parlent à ce titre de couleur musicale, l’idée étant que celui qui possède cette faculté identifie les notes à l’oreille aussi naturellement que nous reconnaissons les couleurs à l’œil. En outre, on peut distinguer plusieurs degrés d’oreille musicale.
D’abord il y a l’oreille absolue, comme ceux qui savent jouer du piano instinctivement, qui comme son nom l’indique désigne la capacité d’identifier la note d’un son dans l’absolu donc sans aucune référence préalable. Si elle est la plus connue, on l’oppose à l’oreille relative qui justement consiste en l’identification de tonalités par rapport à une note de référence. Il s’agit finalement de la faculté de reconnaître un intervalle entre deux notes distinctes.
Ensuite, on peut distinguer l’oreille musicale passive et l’oreille musicale active. La première consiste en la seule identification des notes, et la seconde permet de les reproduire avec une extrême justesse en chantant. Cette dernière nécessite cependant une maîtrise vocale supplémentaire qui s’éloigne quelque peu de l’oreille musicale stricto sensu.
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’oreille musicale est un mécanisme d’identification automatisé dans le cerveau : le son perçu par l’oreille est directement traité et assimilé à une note déjà mémorisée. Il est d’ailleurs tout à fait possible de disposer de l’oreille absolue sans le savoir, lorsqu’on ne peut pas mettre de nom sur un son donc en l’absence de connaissance suffisante du langage musical.
Il y a encore de nombreux débats sur la nature innée ou acquise de l’oreille absolue : certains scientifiques estiment qu’il s’agirait d’une faculté génétique héréditaire, d’autres qu’elle s’acquière dès le plus jeune âge. Dans tous les cas, il est certain qu’un enfant qui grandit dans un environnement musical aura plus de chance de la développer. Mais il faut bien savoir que cette faculté n’est nullement indispensable à un musicien : c’est l’oreille relative qui est importante, qu’il soit question d’accorder un instrument ou s’adapter à un accompagnement par exemple.
Si l’on reprend l’analogie avec les couleurs, il faut reconnaître qu’il est impossible d’expliquer ce qu’est le rouge ou le vert à un aveugle qui n’aurait aucune référence en la matière. C’est pour cette raison que très tôt, les enfants apprennent les couleurs par des exercices de répartition afin d’associer telle ou telle nuance à une couleur particulière. De la même manière, il est difficile d’expliquer ce qu’est un do ou un sol à quelqu’un qui n’a aucune base dans le domaine. Mais il est possible d’exercer son cerveau à associer les sons à des hauteurs de note pour finalement naturaliser ce mécanisme. Ainsi, il existe une multitude d’exercices qui permettent de faire progresser l’oreille musicale.
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