C’est sur les réseaux sociaux que le fils de Guy Bedos, Nicolas, a annoncé sa mort : « Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t’avoir eu comme père ».
Après avoir commencé le théâtre jeune, Guy Bedos s’est tourné vers l’humour et cela en duo avec sa compagne de l’époque, Sophie Daumier. Mais c’est à l’arrivée de Valérie Giscard d’Estaing au pouvoir que l’humoriste est devenu le maitre de la satire politique. Se revendiquant de gauche, ses satires lui ont parfois valu des procès : avec Nadine Morano ou encore Marine le Pen notamment, comme le rappelle Le Monde.
Théâtre, humour, mais aussi et cinéma. Le polémiste se révèle aussi comédien dans les années 1970 en jouant dans Un éléphant ça trompe jamais ou encore Nous irons tous au paradis. Puis la consécration. En 1990, Guy Bedos reçoit le Molière du Meilleur « one man show ».
Finalement, c’est en 2013 qu’il décide de mettre fin à sa carrière à l’Olympia : « Je vais avoir un mal fou à vous quitter ; il n’y a que sur scène que je suis bien » (Le Monde).
Par Clarisse Guibert
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