Ce jeudi, le gouvernement a fait savoir qu’un appareil de la compagnie Air France a été isolé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à la suite d’une alerte à la bombe. Sur Twitter, le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est ensuite exprimé : « Fin d’intervention, aucun engin explosif » n’a été retrouvé à bord de l’avion en provenance de N’Djamena, la capitale tchadienne, qui a fait l’objet de fouilles et d’un contrôle des passagers à l’aide de chiens spécialisés.
A la demande du premier ministre, une cellule interministérielle de crise, présidée par Gérald Darmanin, a été ouverte et annoncée dans un communiqué publié sur Twitter. « L’avion s’est posé à l’aéroport de Roissy sans incident à 16 h 1 et a été isolé », avait fait savoir le ministère. « Les passagers ont été débarqués. Les levées de doute sont en cours », avait-il également ajouté.
Le ministre de l’Intérieur qui a par ailleurs remercié « l’ensemble des services mobilisés ». La cellule interministérielle de crise s’est réunie pendant environ une demi-heure avec notamment la participation des services de renseignement et de représentants des ministères de la Défense et des Transports.
Vers 14 heures, le vol AF865, N’Djamena-Paris, survolait le territoire algérien quand le commandant de bord a reçu un message radio non identifié l’avertissant qu’un colis piégé se trouvait à bord, lui demandant d’atterrir immédiatement sur le sol algérien : « Il y a une bombe, posez-vous en Algérie » d’après Europe 1. En raison du niveau de l’alerte antiterroriste, de l’origine du vol et des conditions de cet appel, les autorités françaises ont donc pris la menace très au sérieux selon Le Figaro.
« Dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne » un avion Rafale a alors décollé de la base aérienne de Saint-Dizier « afin d’évaluer la situation et d’escorter l’avion de ligne » jusqu’à Roissy, a de son côté indiqué le porte-parole de l’armée de l’Air, le colonel Stéphane Spet. « Ce type d’alerte est peu commune et va conduire à une enquête », a-t-il précisé. L’appareil a été escorté par des avions de chasse et isolé dès son atterrissage à Roissy-Charles de Gaulle peu après 16 heures. Il s’est « posé en »point bombe », lieu spécial de l’aéroport pour ce genre d’événement », a indiqué une source aéroportuaire.
« Tous les occupants de l’avion ont fait l’objet de contrôle d’identité », a ajouté une source proche du dossier auprès de nos confrères. L’ensemble des passagers ont fait l’objet d’un contrôle d’identité pour vérifier qu’aucun d’entre eux n’étaient connus de l’antiterroriste. Les autorités se sont également assurées de vérifier que l’ensemble des voyageurs avaient bien embarqué à N’Djamena.
Le GIGN a été mobilisé sur place afin d’intervenir en cas de nécessité et des démineurs ont fouillé l’appareil, sans trouver la moindre trace d’un engin à bord de l’avion.
Par Emma Forton
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