Ce lundi matin, un autre processus de pourparlers a commencé à Brest en Biélorussie, entre l’Ukraine et la Russie. Les principaux acteurs de ce conflit qui dure déjà depuis plus de dix jours, ont donné des avis divergents à l’issue de ce dialogue.
« L’Ukraine a accepté de participer à ces pourparlers de paix mais sans trop y croire. », avait annoncé le président Volodymyr Zelensky, fin février. Ce week-end, une série de pourparlers a commencé entre les deux protagonistes afin de mettre un terme à cette guerre. Le troisième cycle des négociations entre les deux pays s’est achevé par des « développements positifs » concernant les corridors humanitaires, a annoncé, lundi, un négociateur ukrainien.
La question relative aux couloirs humanitaires fait de plus en plus parler ces derniers jours, après que l’exécutif ait demandé aux autorités en place, d’œuvrer dans ce sens, pour faire passer les civils qui sont actuellement pris au piège, ne pouvant fuir les bombardements incessants de l’armée russe.
Des corridors humanitaires qui tranchent avec les questions internationales, selon nos confrères de BFMTV.
« Le troisième cycle de pourparlers est terminé. Il y a de petites avancées positives concernant les corridors humanitaires », a de son côté indiqué Mikhail Podolyak, conseiller du Chef de l’État ukrainien et chef de la délégation ukrainienne, sur Twitter.
Le Kremlin a donné un avis négatif qui plane le doute à l’issue de la rencontre. « Les négociations n’ont pas été à la hauteur de nos attentes », a annoncé Vladimir Medinski, responsable de la délégation russe, lors d’un point de presse. Des propos qui ont été rapportés par la télévision publique. « Nous espérons que la prochaine fois, nous pourrons réaliser une avancée plus importante », a déclaré ce dernier.
Difficile de relater les objectifs réalisés de ces rencontres car la logique des couloirs des civils souhaitée par Moscou, a divisé les autorités. Quatre des six corridors humanitaires suggérés pourraient mener vers la Biélorussie ou la Russie. Moscou s’est de son côté engagé à un cessez-le-feu en Ukraine qui débutera, à partir de 8 heures, afin de permettre l’évacuation de civils.
L’Élysée a réfuté ce lundi, la version présentée par Moscou. Une version qui indiquait que le président, Emmanuel Macron, avait demandé l’acheminement des couloirs humanitaires lors d’un entretien téléphonique. L’Élysée qui a également rappelé que le président de la République demandait « l’arrêt des combats, la protection des civils et l’acheminement de l’aide ».
Alors que le conflit russo-ukrainien se poursuit avec des attaques qui ont pour but de cibler la capitale Kiev, les États-Unis dépêchent 500 militaires supplémentaires en Europe pour renforcer la sécurité de l’Otan, a annoncé ce lundi le Pentagone.
Par Abdraman Abakar
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