Après la Suède, c’est l’Italie qui se plie à l’extrême-droite en laissant le parti nationaliste Fratelli d’Italia remporter les élections législatives. Encadrement strict de l’accès à l’avortement, limiter la part des enfants issus de l’immigration et opposition aux mariages LGBT ainsi qu’à l’adoption d’enfants, c’est ce que stipule entre-autre le programme de 40 pages des nouveaux dirigeants italiens.
La cheffe de file de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, avait condamné il y a quelques mois sur un post supprimé des « déviances » incluant l’alcool, les drogues, la cigarette, les addictions aux jeux, mais également l’anorexie et l’obésité. Giorgia Meloni avait déclaré croire au règlement de ces soucis par le sport, reprenant l’idéologie totalitaire mussolinienne idéalisant la culture sportive pour embrigader les masses et afficher une Italie forte aux yeux des autres pays.
La conservatrice affiche un idéal à son image : chrétien, hétérosexuel et italien.
L’accession au pouvoir d’un parti fasciste divise. Sans grande surprise, du côté d’extrême-droite, le leader de Reconquête, Eric Zemmour s’est empressé de féliciter Mme Meloni sur Twitter, faisant un lien avec sa propre potentielle future élection.
Quant au chef du gouvernement français, il n’a pas congratulé sur les réseaux ou montré un quelconque intérêt pour le nouveau parti au pouvoir.
Léa Benhous
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