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Israël : des prisonniers en grève de la faim subissent une alimentation forcée !

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Une histoire un peu triste nous arrive d’Israël, ce pays qui déclenchait l’opération Bordure Protectrice en 2014 après l’enlèvement de trois israéliens. Le gouvernement israélien a directement accusé les palestiniens et a commencé à bombarder des caches militaires de la Palestine mais aussi des organes de l’ONU au prétexte d’une planque choisie par les activistes du Hamas.

Cette guerre a fait beaucoup de dégâts, pour lequel Israël n’a encore rien payé. Une injustice mondiale constatée à de nombreuses reprises, notamment par l’agence spécialisée Amnesty International qui hier encore (29 juillet) accusait les israéliens de « crime de guerre » pour les meurtres de 135 civils. Comme à l’accoutumée, Israël nie tout en bloc et en profite pour tenter de discriminer l’ONG qui cherche pourtant à protéger les droits des hommes dans chaque pays du monde.

L’attaque de La Palestine achevée, les israéliens ont emprisonné quelques palestiniens. Pour protester, les prisonniers ont commencé des grèves de la faim à l’intérieur des prisons, en juin 2014, entrainant une série d’hospitalisation. Le gouvernement israélien a donc créé et approuvé une nouvelle loi  qui autorise les gardiens de prisons à alimenter de force les grévistes. Ce jeudi, la loi a été adoptée et pourra donc être appliquée pour toutes les personnes accusées de terrorisme.

D’après Ouest France, le ministre israélien de la Sécurité Intérieure, Gilad Erdan est persuadé que les grèves de la faim des terroristes en prison sont utilisées par les prisonniers pour « menacer Israël ». D’après David Amsalem, un député du parti Likoud (celui du Premier ministre, Benjamin Netanyahu), la loi ne sera appliquée que si un médecin juge que la poursuite de la grève de la faim pourrait provoquer la mort d’une personne ou causer des problèmes de santé permanents.

La liste arabe unie, partie politique israélien fondé en 1977, s’est opposée à cette loi. Les parlementaires considèrent qu’elle vise la torture des prisonniers palestiniens et dénonce « une vision tordue » du gouvernement en ce qui concerne les valeurs démocratiques fondamentales. la majorité des prisonniers en grève de la faim serait des palestiniens maintenus en détention administrative, ce qui permet aux geôliers le les garder en prison sans inculpation, ni jugement pendant six mois renouvelables indéfiniment !

Cette loi a pourtant été contesté, un groupe de 10 associations a dénoncé cette loi expliquant qu’elle était destiner à « briser mentalement et physiquement les détenus administratifs et les prisonniers » qui exprime leur mécontentement de façon non violente. Mardi, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture Juan Mendez et celui du droit à la Santé, Dainius Puras ont fait entendre leurs voix en défaveur de cette loi et demandé au parlement de ne pas la voter.

Quoi qu’il en soit l’alimentation forcée peut entrainer des irritations de l’œsophage et de l’estomac. Le procédé est aussi très douloureux si une sonde est utilisée, un bout de tuyau est glissé dans le nez jusqu’à l’estomac.

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