Selon Livres Hebdo,  « Le papyrus de César » est logiquement en tête des ventes et occupera le top du classement, tous genres confondus (il se frotte donc aussi à des essais ou des romans par exemple) « au moins jusqu’à Noël ». Chaque sortie d’un nouvel Astérix constitue un triangle harmonieux : des ventes d’emblée assurées, un tirage dithyrambique par conséquent et une couverture médiatique hors normes. « Le papyrus de César », publié par les éditions Albert-René, une filiale du groupe Hachette, ne déroge pas à ces trois solides acquis depuis longtemps.

« Le papyrus de César » a bénéficié d’un premier tirage de 2 millions d’exemplaires en français. Si l’on cumule avec sa traduction accompagnant une publication (Astérix est vraiment polyglotte : il faut dire qu’il a beaucoup voyagé) en 20 langues, « Le papyrus de César » avec 4,2 millions d’exemplaires est un Obélix (moins imagé : poids lourd) de l’édition. L’album est signé Jean-Yves Ferri (pour le scénario) et Didier Conrad (pour le dessin). Sa catapulte de lancement mondiale, le 22 octobre,  l’a propulsé au sommet, sous les phares médiatiques.

Selon Livres Hebdo, « Le papyrus de César » devrait recevoir une couronne de lauriers avec une consécration déjà annoncée : celle de « la meilleure vente de l’année » en France. Il y a deux ans, « Astérix chez les Pictes », signé par les mêmes auteurs (ayant assuré la relève des deux créateurs du célébrissime gaulois) avait déjà fait un malheur chez les libraires avec 5 millions d’exemplaires vendus. Astérix, né en 1959, de papas géniaux, René Goscinny (mort en 1977) et Albert Uderzo, âgé de 88 ans, atteint 365 millions d’albums depuis ses premiers pas.