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La France, terre d’écueils pour les lesbiennes aux amours clandestins !

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Moral en berne pour les lesbiennes avant la journée dévouée à toutes les femmes le 8 mars : 59% d’entre elles ont été victimes d’un acte de discrimination ou de stigmatisation sociale (on parle de « lesbophobie ») au cours des deux dernières années, selon une enquête sans précédent, de part son caractère inédit et son large panel de personnes interrogées (plus de 7 000 !), de l’association SOS homophobie rendue publique jeudi.

Ces actes « lesbophobes », ont pour théâtre affligeant surtout l’espace public (47%), l’intimité même de la famille (14%) et le lieu de travail (11%), selon les conclusions de cette enquête qui portait sur deux sujets essentiels : la visibilité réelle des lesbiennes et la portée de la lesbophobie en France.

Les lesbiennes n’affichent pas pour la plupart une sexualité qui leur est propre et leur sied pourtant. Le spectre du rejet est bel et bien présent et plus vivace que jamais. Ainsi, exemple significatif,  seulement un quart des sondées osent aborder (de peur de se saborder) le sujet dans la sphère, à priori protectrice et compréhensive, familiale.

On va même jusqu’à évoquer leur invisibilité protéiforme, leur permettant, tels des caméléons, de s’adapter à leur environnement (personnes fréquentées, lieux de convivialité) pour se fondre habilement dans la masse. Pour poursuivre dans cette logique du « vivons heureux, vivons cachés », leurs gestes d’affection (enlacement, embrassades, mains nouées) se font rare de peur du regard noir et du jugement désapprobateur des gens ancrés dans la norme se croyant bien pensante.

Crédits Photo : Creative Commons

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