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Nigéria : libération des 279 jeunes femmes enlevées jeudi dernier

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Mardi matin, le Nigéria était soulagé. Après l’enlèvement de 279 jeunes femmes dans leur école dans la nuit de jeudi dernier, elles sont revenus saines et sauves. C’était le quatrième enlèvement de masse en moins de trois mois dans cette région nigériane.


Enlevées dans la nuit du jeudi 25 février au vendredi 26, 279 jeunes femmes ont vécu une terrible épreuve. Victime d’un enlèvement de masse dans leur école, ce sont des  »bandits » qui les avaient emmené. Heureusement, elles ont toutes été ramenées saines et sauves ce mardi 2 mars comme l’a annoncé l’état nigérien.

Le gouverneur de l’état, Dr. Bello Matawalle, a donné la bonne nouvelle aux journalistes :« Je suis heureux d’annoncer que les filles ont été libérées. Elles viennent juste d’arriver dans la maison du gouvernement, et sont en bonne santé ». Les 279 jeunes femmes enlevées dans leur école sont donc revenues. Pour l’occasion, les autorités les ont rassemblé dans un auditorium comme le rapporte 20Minutes. Toutes vêtues de la même tenue, avec des vêtements propres et un hijab bleu ciel, les jeunes femmes semblaient fatiguées sous leur masque.

Initialement, les autorités avaient tiré la sonnette d’alarme après la disparition de 317 jeunes femmes après l’attaque d’un pensionnat dans l’état de Zamfara. Elles avaient été emmenées par des hommes armés dans la nuit du 25 février. Ce scénario semble se multiplier dans le pays, avec de plus en plus d’enlèvements massifs de ce genre.

Ces  »bandits » ne sont donc pas à confondre avec les groupes terroristes, qui ont eux aussi parfois recourt à des enlèvements de masse. Ces enlèvements qui n’ont pas de but idéologique, ils ont lieu par appât du gain. Même si les autorités nient le paiement de rançons, le politologue Michel Galy a assuré à Franceinfo qu’il était « extrêmement probable qu’il y ait eu un paiement de rançon ». Dans ces zones pauvres et en proie à de multiples tensions, les écoliers sont devenues des monnaies d’échange assure-t-il. Les experts en sécurité craignent la multiplication de ce genre d’évènement, créant un commerce lucratif autour de la libération d’otages.

Par Émilie Autin

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