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Nice. Accusées d’avoir réalisé une fausse vidéo pour faire le « buzz » : deux étudiantes interpellées

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Depuis mercredi, une vidéo publiée sur Twitter montrant un automobiliste renverser une jeune femme a vélo, avait été relayée des milliers de fois par les internautes.


Ce mercredi, une vidéo postée sur le compte Twitter d’une certaine « Soukaina », a été massivement relayée. Dans cette dernière, on pouvait-y voir deux jeunes hommes dans un véhicule en train d’inhaler du protoxyde d’azote dans un ballon dans le but d’obtenir des effets euphorisants.

Dans cette même vidéo, on y voit le conducteur venir percuter à faible allure une jeune femme qui était à vélo avant que cette dernière ne tombe sur le trottoir. Hilare, le conducteur et son passager prennent ensuite la fuite à bord du véhicule.

Dans sa publication publiée sur Twitter, la Niçoise qui se présentait comme étant la sœur de la victime, avait lancé un appel à témoin : « Alerte, ma petite soeur a été victime d’un accident grave aux alentours de 20 h 30 à Nice Vauban elle est actuellement entre la vie et la mort. Partager un max svp pour retrouver le coupable. » Un message accompagné de l’enregistrement de la vidéo qui ont été pris très au sérieux par de nombreux internautes qui ont relayé les faits.

Tout était faux !

Nous avions alors tenté de contacter l’auteure de cette publication, sans succès. Face aux nombreux signalements des internautes, la jeune femme qui posté cette publication a été convoquée au commissariat de Nice afin de venir s’expliquer sur les faits, rapportent Nice-Matin. Après enquête, il s’est avéré que cette vidéo était en vérité fausse et qu’il s’agissait d’un montage orchestré de toute pièce par deux étudiantes qui ont finalement avoué les faits aux policiers.

Lors de leur audition, les deux jeunes femmes ont expliqué qu’elle avait fait ce montage pour faire le « buzz ». Un très joli bad buzz qui risque de leur coûter très cher.

Ces deux dernières ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Les deux étudiantes qui risquent jusqu’à six mois de prison et 7500 euros d’amende pour dénonciation de délit imaginaire, précise de son côté BFMTV.

Par Jérémy Renard

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