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« Complément d’enquête » : le business des influenceurs étalé au grand jour fait beaucoup réagir

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Ce dimanche soir, France 2 diffusait une enquête de 52 minutes sur « le vrai business des influenceurs ». Une enquête qui a fait énormément réagir sur les réseaux sociaux.


Pour leur nouveau numéro de « Complément d’enquête », Les journalistes de France 2 se sont intéressés ce dimanche, au business juteux des influenceuses de téléréalité et de leurs pratiques parfois « douteuses » voir « trompeuses ». Durant plusieurs mois, ces derniers ont enquêté sur des personnalités comme Nabilla Vergara, Maëva Ghennam ou encore Milla Jasmine qui vivent depuis plusieurs années sous le métier « d’influenceurs » en assurant la promotion de produits qu’elles mettent en scène dans des vidéos publiées sur leurs réseaux sociaux.

Les journalistes se sont également intéressés à la directrice de l’agence Shauna Events, à savoir Magali Berdah, la fondatrice de ces nouveaux modes de communication aux cachets exorbitants. Magali Berdah, qui, depuis quelques mois, fait d’ailleurs la une des médias. La femme âgée de 40 ans est en effet accusée d’escroquerie par le rappeur Booba qui a récemment porté plainte contre elle.

Dropshipping et compagnie…

Dans cette même enquête, on a ainsi pu voir comment de nombreuses influenceuse de la téléréalité avaient réussi à Dubaï après s’y être installée pour y faire fructifier leur business sans y reverser le moindre impôt. D’autres pratiques, courantes chez les influenceurs ont été mises en lumière dans l’émission. C’est le cas par exemple du « dropshipping » qui consiste à faire vendre un produit trouvé sur des plateformes chinoises en ligne comme Wish ou AliExpress pour ensuite le revendre via un site internet spécialement créer pour l’occasion où le prix de ce produit peut atteindre parfois jusqu’à 100 fois son prix d’achat initial, permettant au vendeur de réaliser ainsi de confortables marges.

Magali Berdah qui était invitée en toute fin d’émission à réagir en plateau, s’est défendue concernant le dropshipping : « Je ne peux pas réinventer l’économie française » a-t-elle répondue au journaliste Tristan Waleckx, précisant qu’elle était « en totale transparence dans ce qu’ (elle) fait. » La directrice de Shauna Events se défend même sur la pratique, expliquant que le dropshipping ne représente que 5% de son chiffre d’affaire. « Depuis deux ans et demi, on fait un vrai tri la-dessus et la ça ne représente que 5% car on a arrêté quasiment tout (…) » a ainsi déclaré Magali Berdah sur le plateau de Complément d’Enquête.

Le journaliste de France Télévision est notamment revenu sur la promotion de la chirurgie esthétique, très prisée par les jeunes influenceuses de la téléréalité. Si la promotion de la chirurgie esthétique reste interdite en France, cela n’avait pas empêché plusieurs influenceuses dans faire l’écho dans leurs story ou publication Instagram. La patronne de l’agence de Shauna Events a elle même reconnue avoir déjà montré une séance de chirurgie esthétique dans l’une de ses vidéos : « Une fois, en cinq ans, j’ai montré une femme qui me faisait des piqûres. » Une vidéo que les internautes ont pu voir dans l’émission de France 2 diffusée ce dimanche soir.

Suite à la diffusion de l’émission, de nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux suite à l’enquête de France 2. Nombreux d’entre eux se sont indignés sur la façon dont certains produits, de faible qualité, sont revendus par les influenceurs qui en font la promotion à des prix exorbitants.

https://twitter.com/MaelysNath_Pol/status/1569351172456124417?s=20&t=Gr3lhiONdHye1J-1nU5fBw

La Rédaction

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