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Vie pratique et Loisirs

Bilan carbone d’un trajet en avion : qu’en est-il réellement ?

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Un voyage en avion, tout le monde en rêve ! Mais ce que la plupart d’entre nous ne savent pas, c’est l’impact d’un tel trajet sur l’environnement. Quelle est donc l’empreinte carbone de l’avion en plein vol ? Voici quelques éléments de réponses.


L’empreinte carbone : de quoi s’agit-il exactement ?

Également appelée bilan carbone, l’empreinte carbone est un indicateur permettant d’évaluer l’impact des émissions de gaz à effet de serre d’une activité par rapport à l’environnement. Celle-ci s’exprime usuellement en dioxyde de carbone équivalent ou « CO2e ». L’on peut dire que l’empreinte carbone permet de définir la quantité de CO2 émise lors d’un vol et son effet sur le réchauffement climatique.

En pratique, pour un avion, le bilan carbone sert à calculer la quantité de gaz à effet de serre diffusés par la consommation de kérosène au cours d’un voyage. Il permet en outre d’estimer les émissions relatives à l’appareil, ainsi que la quantité de pétrole nécessaire pour la production de kérosène. L’empreinte carbone est à ce jour suivie de très près, étant donné la situation actuelle qui tend à favoriser le réchauffement climatique.

Chaque passager devrait être informé sur les conséquences que peut avoir un seul voyage en avion afin de sensibiliser tous les voyageurs à la réduction de cette empreinte. Tout comme cela peut intéresser un voyageur de savoir s’il peut bénéficier ou non d’un vol annulé avec indemnisation, connaître le bilan carbone devrait aussi susciter la curiosité.

Quel est le bilan carbone le plus élevé : celui de l’avion ou de la voiture ?

C’est un fait, si vous voyagez au sol en auto ou en avion pour le même itinéraire, le moyen de transport le moins polluant sera bien évidemment la voiture. Toutefois, si vous êtes à plusieurs dans le même engin, cela peut changer toute la donne. En effet, cela dépend en grande partie du nombre de passagers.

Si un avion présente un taux de remplissage moyen, celui-ci use en moyenne 3 litres de kérosène par passager, pour une distance de 100 km. Quant à un véhicule terrestre, il est rare de tomber sur une auto dont la consommation est inférieure à 4 litres pour 100 km à parcourir. En ce sens, un avion rempli dépensera moins qu’une voiture par passager.

Pour l’avion, voici en moyenne les données concernant la quantité d’émissions de CO2 par passager :

  • Environ 250 g pour un trajet court-courrier ;
  • Près de 190 g pour un moyen-courrier ;
  • Un peu plus de 150 g pour un vol long-courrier.

Pour une auto moyenne, la quantité moyenne par passager d’émission de CO2 par kilomètre s’élève à environ 110 g. Vous l’aurez donc compris, qu’il s’agisse d’un long vol vol long, moyen ou cout courrier, aucune information ne permet d’affirmer que l’impact carbone d’un avion est inférieur à celui des autres modes de transport. 

Bref, il est clair que force est de constater que l’avion est l’engin dont l’empreinte carbone est la plus élevée. En résumé, le facteur d’émission le plus important est celui de l’avion, suivi de la voiture, puis du scooter ou de la moto, du bus et enfin du train.

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