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La lettre posthume de la dernière chance d’Yvette alias « Mamie Loto » !
« Je ne suis pas un ange, ni un démon. » Ainsi se qualifiait Yvette, plus connu sous le patronyme auto-dérisoire de « Mamie Loto », sobriquet ô combien affectueux lui accordant un capital-sympathie certain.
Condamnée le 6 novembre pour plus de 160 lotos clandestins dans la seule commune de Saint-Omer, Yvette Bert, 77 ans, a rédigé une lettre, dans laquelle elle s’explique et qui du fait de sa publication posthume, dans La Voix du Nord, le poids lourd de la PQR où elle résidait, donne le ton qu’elle aurait voulu emprunter, pour accoucher de sa version des faits qui lui étaient reprochés.
La septuagénaire, qui était montée au créneau judiciaire et avait fait appel de sa condamnation, s’est vue couper brutalement la parole par la faucheuse qui est passée par chez elle pile-poil à Noël, jour à l’origine festif et béni des cieux : quelle ironie du sort !
Yvette Bert, appellée « mamie loto » est décédée le jour de Noël. Elle avait été condamnée il y a quelques jours à… http://t.co/hyIdMs16ZJ
— Jacky MAJDA (@JackyMAJDA) 31 Décembre 2014
Condamnée fermement à 6 mois de prison et plus de 100 000 euros d’amende, Yvette affirme tout d’abord qu’elle a été prise pour bouc émissaire, du fait du tohu-bohu médiatique (il « y avait beaucoup de caméras ») qui avait emballé tout le monde alors qu’ « il y a des associations dans la métropole lilloise qui en font bien plus [des lotos] ». « Il fallait que je sois condamnée », conclut-elle avec lucidité et une concision amère.
Elle se défend d’avoir eu des gains aussi colossaux qu’annoncés (460 000 euros) en raison des frais inhérents à l’organisation de tous les lotos qu’elle chapeautait. La vieille dame nie en bloc une certaine pingrerie, avec soi-disant, seulement 22 000 euros reversés des organisations caritatives.
« Je n’ai plus rien à perdre. Je vais faire appel. Je ne veux pas être plus forte que nos grands dirigeants, mais je veux être plus fière qu’eux », conclut Yvette Bert dans cette missive datée du 25 novembre. Yvette souffrait de graves problèmes respiratoires qui ont nécessité une hospitalisation quelque temps après.
Crédits Photo : Creative Commons
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